Plusieurs pays arabes n'auraient pas versé les sommes promises (DR)

L’Autorité palestinienne financièrement à bout de souffle

Tandis que les autres pays arabes, notamment ceux du Golfe, dégoulinent de dollars, l’Autorité palestinien peine à joindre les deux bouts. Les besoins urgents sont estimés à 1 milliards de dollars pour payer les salaires de la fonction publique, dont ceux des policiers et des agents de sécurité.

Plus de la moitié du budget annuel de l'Autorité palestinienne dépend de l'aide internationale. Plusieurs pays arabes n'auraient pas versé les sommes promises. Certains états du Golfe hésiteraient même à financer le gouvernement de Ramallah. La crise financière américaine et européenne exclut toute augmentation de l'aide occidentale.

Les services de sécurité, élément essentiel de la stabilité en Cisjordanie…

Israël serait récemment intervenu auprès du FMI pour obtenir un prêt d'un milliard de dollars en faveur de l’Autorité palestinienne et à la demande de celle-ci, selon une information du quotidien Haaretz. Peine perdue, l’institution n’aurait pas accepté au motif qu’il ne s’agit pas d’un Etat reconnu par la Communauté internationale.

Les caisses vides de l’Autorité palestinienne donnent en effet du souci aux Israéliens. Les services de sécurité palestiniens, réorganisés au milieu des années 2000, sont devenus un élément essentiel de la relative stabilité en Cisjordanie, notamment par leur action contre les groupes d'activistes et les cellules du Hamas et du Djihad islamique.