Le Niger accepte la médiation de l’Algérie en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel

Le Niger accepte la médiation de l’Algérie en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel

Le gouvernement algérien a annoncé lundi 2 octobre que le Niger avait accepté la proposition de médiation formulée par l'Algérie pour résoudre la crise politique qui a suivi le coup d'État qui a renversé le président Mohamed Bazoum. 

L’initiative de l'Algérie consiste en un plan de transition de six mois, visant à promouvoir une solution politique plutôt qu'une intervention militaire. L'objectif est de restaurer l'ordre constitutionnel et démocratique dans le pays en un laps de temps plus court que les trois ans de transition proposés par les militaires au pouvoir. 

Les pays de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), tels que le Nigeria, le Ghana et le Bénin, ont également soutenu cette position. Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères algérien s'est rendu à Niamey pour des entretiens avec les responsables nigériens, et le gouvernement algérien a pris acte de l'acceptation de sa médiation. 

L’Algérie fermement opposée à une intervention militaire

Le président algérien a mandaté le ministre des Affaires étrangères pour se rendre à Niamey et poursuivre les consultations avec toutes les parties concernées afin de parvenir à une solution consensuelle conforme aux principes de l'Union africaine. 

L'Algérie s'est opposée fermement à toute intervention armée dans un pays voisin, et a interdit l'utilisation de son espace aérien à cette fin. Le président algérien a souligné que l'intervention militaire aurait des conséquences catastrophiques, en poussant des milliers de Nigériens à migrer et en offrant un environnement propice au terrorisme et au crime organisé.