Conférence sur le réchauffement climatique à Doha (Xinhua)

Les pays arabes particulièrement menacés par le réchauffement climatique

Selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi 5 décembre en marge de la conférence de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique à Doha (Qatar), les pays arabes et d’Afrique du Nord sont particulièrement menacés par le réchauffement climatique avec des répercutions catastrophiques de l’agriculture au tourisme.

Si la tendance actuelle se poursuit, les températures moyennes dans les pays arabes devraient augmenter de 3 °C d'ici à 2050 et la température nocturne augmentera de 6 °C. "Le climat des pays arabes va connaître des extrêmes de température sans précédent", avertit le rapport le rapport.

"L'eau sera moins disponible et avec la croissance de la population, cette région déjà pauvre en eau pourrait ne pas avoir les ressources suffisantes pour irriguer les récoltes, soutenir l'industrie, et fournir l'eau potable", ajoute la Banque mondiale.

Le rapport dresse un tableau désastreux : "le changement menacera les piliers essentiels du développement", indiquant sans surprise que les 100 millions les plus pauvres seront les plus durement touchés.

Le réchauffement affectera les moyens de subsistance, provoquant une baisse des revenus des ménages d'environ 7 % en Syrie et en Tunisie et de 24 % au Yémen. Les recettes touristiques estimées à environ 50 milliards de dollars vont s’effondrer, pour des raisons évidentes.

"Les chutes de neige au Liban (qui abrite des stations de ski), les récifs coralliens de la mer Rouge, et plusieurs monuments historiques dans la région sont menacés par le changement climatique", affirme le rapport.