Des factions rivales se livrent un combat sans merci... (DR)

En Libye, l’horreur absolue sous le règne des groupes armés

L’enfer porte un nom… Il se nomme la Libye, un pays livré au déchaînement des groupes armés de toute obédience. Les autorités y font de la figuration en se partageant le soutien des occidentaux. Des factions rivales se livrent un combat sans merci. Le marché des armes y est prospère. Un incroyable chaos qui s’est instauré après l’intervention militaire multinationale de 2011, à l’initiative de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Selon un rapport de l’ONU publié mardi 10 avril, des milliers d'hommes, de femmes et d’enfants y sont aujourd’hui détenus dans des conditions «horribles».

Le même rapport fait état d’une «généralisation de la détention prolongée et arbitraire et des violations systématiques des droits de l'Homme».

Les geôles hors du contrôle de l'Etat sont «tristement célèbres pour des cas de tortures et autres violations», déplore l'ONU.

Quelques 6500 personnes végètent dans les prisons officielles sous le contrôle de la police, dépendant du ministère de la justice, selon des chiffres datant d'octobre 2017.

Les réfugiés qui tentent de transiter par le territoire continuent à connaître le sort épouvantable de l'esclavage lorsqu'ils sont enlevés et incarcérés. Les nations occidentales ont beau jeu de s'offusquer de cette situation, quand elles refoulent ces milliers de pauvres hères vers les côtes libyennes.

La loi de la jungle...