Damien Alary, Président de la Région Langudoc-Roussillon, au côté de Josianne Colerais, vice-présidente déléguée à la Culture. (© Région Languedoc-Roussillon)

Languedoc-Roussillon : le Prix Méditerranée des lycéens 2015 est lancé !

Au lendemain de sa rencontre avec François Hollande , Damien Alary, le Président de la Région Languedoc-Roussillon a lancé ce mardi le Prix Méditerranée des lycéens 2015.

Créé par le Centre Méditerranéen de Littérature (CML) et le Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP) des Pyrénées-Orientales en 1987, le Prix Méditerranée des Lycéens s’est étendu à l’ensemble des départements du Languedoc-Roussillon en 2007.

Ainsi, depuis 2007, la Région participe au PML, en partenariat avec le Centre Méditerranéen de Littérature, le Rectorat de l’académie de Montpellier, le Centre Régional de Documentation Pédagogique du Languedoc-Roussillon. Et depuis 2010, Languedoc-Roussillon livre et lecture est également coorganisateur du projet, depuis 2010.

Susciter la passion de la lecture

Grâce au soutien de la Région qui est le seul financeur de ce Prix à hauteur de 50 000 euros, les livres et le transport pour les journées de rencontre avec le lauréat au mois de mai, peuvent être offerts aux lycées participants et les élèves ont la possibilité de dialoguer avec l’auteur lauréat, dont ils ont lu le roman.

Cette nouvelle édition du Prix Méditerranée des Lycéens met en compétition cinq ouvrages qui ont été sélectionnés parmi les romans francophones parus dans le courant de l’année 2013-2014. Voici la liste des ouvrages qui vont être soumis au vote des lycéens et la présentation de leurs auteurs.

''Le liseur du 6h27'', de Jean-Paul Didierlaurent (Au Diable Vauvert)

Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l’usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6h27 les quelques feuillets qu’il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant. Un jour, Guylain découvre les textes d’une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie… Jean-Paul Didierlaurent vit dans les Vosges. Nouvelliste exceptionnel, lauréat de nombreux concours, trois fois finaliste et deux fois lauréat du Prix Hemingway, Le Liseur du 6h27 est son premier roman.

''Nos mères'', d'Antoine Wauters (Verdier)

Dans un pays du Proche-Orient, un enfant et sa mère occupent une maison jaune juchée sur une colline. La guerre vient d’emporter le père. Mère et fils voudraient se blottir l’un contre l’autre, s’aimer et se le dire, mais tandis que l’une arpente la terrasse en ressassant ses souvenirs, l’autre, dans le grenier où elle a cru opportun de le cacher, se plonge dans des rêveries, des jeux et des divagations que lui permet seule la complicité amicale des mots. Soudain la guerre reprend. Commence alors pour Jean une nouvelle vie, dans un pays d’Europe où une autre mère l’attend, Sophie, convaincue de trouver en lui l’être de lumière qu’elle pourra choyer et qui l’aidera, pense-t-elle, à vaincre en retour ses propres fantômes. Antoine Wauters est né à Liège en 1981. Il a publié trois livres chez Cheyne éditeur. Il travaille comme scénariste pour le cinéma.

''Le détroit du Loup'', d'Olivier Truc (Métailié)

Hammerfest, petite ville de l’extrême nord de la Laponie. Les bords de la mer de Barents, le futur Dubai de l’Arctique… Tout serait parfait s’il n’y avait pas quelques éleveurs de rennes… L’histoire se déroule au printemps, quand la lumière ne vous lâche plus, obsédante. Autour du détroit du Loup qui sépare l’île où se trouve Hammerfest de la terre ferme, des drames se nouent. Alors que des rennes traversent le détroit à la nage, un incident provoque la mort d’un jeune éleveur. Peu après, le maire de Hammerfest est retrouvé mort près d’un rocher sacré qui doit être déplacé pour permettre la construction d’une route longeant le détroit. Et les morts étranges se succèdent encore. Olivier Truc est journaliste, il vit à Stockholm depuis 1994 où il est le correspondant du Monde et du Point. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste. Auteur de la biographie L’Imposteur (Calmann-Lévy), il est l’auteur également du Dernier Lapon (Métailié, 2012).

''Le clan suspendu'', d’Étienne Guéreau (Denoël)

Un clan haut perché dans les bois. Un ennemi étrange. Seule une jeune fille osera désobéir afin d’échapper à son destin. Ismène vit parmi les siens, dans un village accroché à dix mètres de hauteur. Tous pratiquent des rites immuables et répètent inlassablement Antigone, la tragédie qu’il leur faut connaître sur le bout des doigts. Descendre leur est interdit, car en bas une créature sanguinaire massacre ceux qui s’aventurent sur son territoire… Quand le jeune Hémon décide de contester l’ordre établi, tout bascule. Pour fuir cet univers oppressant et comprendre le sens profond de la tradition qui leur a été inculquée, Ismène va devoir percer le secret qui menace son clan. Né à Vannes en 1977, Etienne Guéreau grandit essentiellement à Paris et en région parisienne. Il partage son temps entre l’écriture, la scène et l’enseignement. Etienne Guéreau achève actuellement la rédaction d’une méthode d’harmonie et prépare un nouveau roman.

''L'éclaireur'', d'Isabelle Vouin (Éditions du Jasmin)

Combattre avec les mots ? Combattre avec les armes ? Tel est le terrible dilemme qui se pose au jeune Aman, issu d'un peuple de poètes nomades. Tout comme son grand-père, il est l'Éclaireur, le poète qui aide les hommes de sa tribu en leur contant l'histoire de leurs ancêtres. Alors que la guerre civile fait rage en Somalie, Aman est contraint de rejoindre la ville. Enrôlé dans des milices, il deviendra enfant-soldat, avant de décider qu'il en sera autrement.Ethno-historienne, Isabelle Vouin-Bigot a vécu et enseigné durant six ans au Kenya où elle a partagé de nombreux moments avec les Maasaï. Elle a ensuite parcouru l'Ethiopie dans le cadre d'une recherche sur le khat. Après avoir séjourné durant un an en Thaïlande au sein de l'ethnie Karen, elle a vécu deux ans à Paris pour déposer enfin ses valises à Montpellier où elle élève ses enfants tout en peignant, écrivant des romans et enseignant l'histoire-géographie.