Hans Kluge, directeur régional du bureau européen de l'OMS

Selon l'OMS, la moitié des européens auront contracté le COVID dans les deux mois

Plus de la moitié des européens pourraient contracter le variant Omicron du coronavirus dans les deux prochains mois si les infections se poursuivent au rythme actuel, a déclaré mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"À ce rythme, on  prévoit que plus de 50 % de la population de la région sera infectée par l'omicron dans les six à huit semaines à venir", a déclaré Hans Kluge, directeur régional du bureau européen de l'OMS, lors d'une conférence de presse.

La région européenne de l'OMS inclut 53 pays et territoires, dont plusieurs en Asie centrale. Hans Kluge a précisé que 50 d'entre eux avaient des cas confirmés du variant Omicron.

Selon l'OMS, au 10 janvier, 26 de ces pays ont déclaré que plus de 1 % de leur population "contractait le COVID chaque semaine".

Hans Kluge a souligné insisté durant la conférence de presse sur le fait que "les vaccins approuvés continuent d'offrir une bonne protection contre les maladies graves et la mort, y compris pour le variant Omicron."

L'objectif pour 2022 est de stabiliser la pandémie

"Nous sommes toujours en présence d'un virus qui évolue assez rapidement et qui pose de nouveaux défis. Nous n'en sommes donc certainement pas au point de pouvoir le qualifier d'endémique", a déclaré à la presse Catherine Smallwood, responsable des urgences à l'OMS.

"Ce virus, comme nous le savons, nous a surpris plus d'une fois [...]. Le principal objectif à atteindre pour 2022 est de stabiliser la pandémie", a conclu M. Kluge.

Combattre la pandémie à coups de doses de rappel n'est pas une stratégie viable, estime l'OMS

La critique est cinglante. "Une stratégie de vaccination basée sur des rappels répétés" des premiers vaccins "a peu de chances d'être appropriée ou viable" contre la pandémie de Covid-19, prévient, mardi 11 janvier, un groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé de superviser les vaccins contre le Sars-CoV-2.