La nouvelle souche du variant Omicron,  détectée dans plusieurs pays, attire l'attention des spécialistes attire

Que sait-on de cette nouvelle souche du variant Omicron qui sévit dans plusieurs pays ?

En Israel, 20 personnes auraient contracté une sous-espèce du variant Omicron appelée B A2. Un sous variant détecté en Inde, en Chine, au Danemark, au Canada, ou encore à Singapour. 

Ce sous variant aurait encore plus de mutations qu'Omicron, déjà très contagieux. Certains scientifiques auraient émis l’hypothèse que ce sous variant pourrait être beaucoup plus violent en terme de contaminations. En Israel, le ministère de la santé dit surveiller de près son évolution dans le pays et dans le reste du monde.

A ce stade, il n’y a aucune preuve que cette nouvelle espèce se comporte différemment qu’’Omicron. Cette souche comporterait 7 mutations différentes par rapport à la souche Omicron. Une modification se situant sur la protéine de pointe,  plus connue sous le nom de la protéine Spike. 

Une mutation redoutée par les spécialistes

La protéine Spike parmet au virus de pénétrer dans les cellules. C’est cette mutation que l’on redoutait, avec une virulence plus importante, rend caducs les tests PCR. En clair, cette souche va être beaucoup plus difficile à doser. Pour le moment nous n’en sommes qu’au début des spéculations. 

À Calcutta 80 % de nouveau malade le sont avec cette souche

En Inde, cette mutation définie comme "version invisible", car elle n'est pas détectée par les tests et nécessite le séquençage du génome, n'a semblablement pas été importée de l'étranger. Aucune des personnes infectées par le BA.2 n'était revenue récemment d'un voyage à l'étranger, ce qui porte à croire, que l'Inde représente un foyer de départ. 

On pourrait se recontaminer potentiellement au BA.2 même lorsque nous aurions été contaminés au variant Omicron", met en garde Véran

Interrogé sur le sous variant BA.2, Olivier Véran a détaillé les connaissances en la matière ce mardi sur LCI.

"Ce que nous disent les Danois, c'est que c'est exactement le même (qu'Omicron, NDLR), à une différence près qu'il nous faut explorer, je n'ai pas de conclusions à faire à ce stade, qui est qu'on pourrait se recontaminer potentiellement au BA.2 même lorsque nous aurions été contaminés au variant Omicron, ce qui pourrait conférer un avantage concurrentiel au BA.2 qui pourrait du coup circuler un peu plus largement", a-t-il déclaré.

"Au Danemark, c'est factuel, il est majoritaire, plus de 50% des cas aujourd'hui. On trouve ce variant BA.2 en France, on en trouve en Angleterre, on en trouve partout dans le monde", a ajouté le ministre de la Santé.