Le déni

La police française aura à nouveau le droit « d’étrangler » ! Le ministre de l’Intérieur avait osé interdire l’usage de cette « technique » lors des interpellations, mais il a vite reculé, apparemment devant les pressions des syndicats et les protestations spectaculaires des agents.

Christophe Castaner a été en réalité désavoué par le chef de l’Etat. Pas question de se mettre la police à dos par ces temps de colère, peu importe les dégâts causés par sa violence, peu importe le racisme avéré d’une bonne partie des fonctionnaires, dont les propos haineux sur les réseaux sociaux ont vite été passés sous silence. Il est même un curieux sondage soigneusement ficelé pour confirmer un supposé soutien des français à leur police. Un tour de passe-passe en fait, une belle supercherie, les sondés étaient choisis par les agents révèlent-ton, et les échantillons non représentatifs.

Tout comme ses prédécesseurs, face à la police, Macron s’obstine finalement dans le déni. Ce faisant, il ne fait que laisser pourrir ce qui ronge ce corps à l’intérieur et le pousse chaque jour un peu plus dans les bras de l’extrême droite, ce faisant il jette de l’huile sur le feu, exacerbe les tensions dans les relations de la police avec la jeunesse, notamment celle des quartiers populaires.

Le chef de l’Etat français appelle à l’unité Républicaine et encourage tout le contraire. Il dit vouloir se « réinventer », ouvrir la voie à un "nouveau monde", mais il nourrit en fait la régression.