Khaled Assaad, ex-directeur du site archéologique de Palmyre décapité par les bourreaux de Daesch... (DR)

La barbarie ne connaît pas de limites

Des bourreaux égorgent au nom d’une religion, l’Islam, transformée en machine de guerre pour servir un Dieu étrange à qui on offre le corps décapité, et exhibé dans la rue, d’un homme jugé coupable d’avoir veillé à la protection de vestiges d’un autre temps. Abominable !

Quel est donc cette lecture de l’Islam qui autorise le meurtre sauvage d’un être humain de 82 ans, Khaled Assaad, ex-directeur du site archéologique de Palmyre, « perle du désert » abandonnée par la fameuse coalition internationale aux hordes conquérantes de Daesch ?

Quel est donc ce Dieu artisan suprême de l’horreur qui nourrit le dessein criminel de l’Etat islamique ?

Un acte, un de plus, particulièrement épouvantable, dont doivent se saisir les résistants à l’islamisme rampant pour interpeller les consciences, en Tunisie et en Algérie notamment où la bête immonde redresse la tête, prend ses aises en annexant une à une des parcelles de liberté individuelle avec la bénédiction à peine voilée du pouvoir qui cherche à sauver sa peau au cas où. Ces monstres, fossoyeurs de l’Islam, sont partout en embuscade.