Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la santé,

COVID-19 : Serait-ce le bout du tunnel ? C’est en tout cas ce que souhaite l’OMS

Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la santé, a déclaré lundi que 2022 devait être l'année où nous mettrons fin à la pandémie de coronavirus.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’organisation mondiale de la santé qui s’est exprimée lors d'une conférence de presse à l'ONU à Genève (Suisse), a affirmé que, "dans l'année à venir, l'OMS s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la pandémie". Cette déclaration, faite ce lundi 20 décembre, sonne comme un message d’espoir alors que le monde fait face au variant Omicorn. En effet, depuis son apparition pour la première fois en Afrique du Sud en novembre dernier, Omicron a été identifié dans des dizaines de pays, obligeant certains États à imposer un reconfinement, anéantissant ainsi les espoirs d’un rapide retour à la normale.
Bien qu'il semble que ce nouveau variant ne soit pas plus grave que le variant Delta, les premières études montrent cependant qu’Omicron est plus transmissible et présente une résistance inquiétante face aux vaccins. 

L’OMS appelle à annuler certains évènements lors de cette fin d’année

À l'approche des festivités de fin d'année, le chef de l'agence sanitaire de l'ONU a reconnu :  "nous voulons tous passer du temps avec nos amis et notre famille. Nous voulons tous revenir à la normale". Mais, a-t-il ajouté, pour cela, "nous devons nous protéger dès maintenant, car le variant Omicron se propage avec célérité".
Face à l'augmentation rapide des cas, M. Tedros a souligné qu'il valait mieux annuler "les événements maintenant et faire la fête plus tard que de faire la fête maintenant et de faire son deuil plus tard ".

Tedros a insisté sur le fait qu'il était possible d'arrêter la pandémie, mais qu'il faudrait " utiliser tous les outils à notre disposition, des vaccins au port de masques et à la distanciation physique ". Et surtout, le monde doit mettre fin aux inégalités flagrantes en matière d'accès aux vaccins. "Si nous voulons mettre fin à la pandémie dans l'année à venir, nous devons mettre fin à l'inégalité", a-t-il déclaré.