Les fonds collectés iront à 4 actions urgentes pour faire face aux violences subies par les femmes dans la région...

«Dire sa solidarité avec celles et ceux qui veulent changer le monde en Méditerranée»

Invitée d'honneur Karima Bennoune, rapporteure spéciale à L'ONU. Les fonds collectés iront à 4 actions urgentes pour faire face aux violences subies par les femmes dans la région.

Syrie : Ouvrir des centres de formation pour aider les petites filles à poursuivre leur scolarité et renforcer les femmes réfugiées et survivantes des massacres de la Ghouta Orientale. Il s'agit de les protéger au mieux des conséquences de la guerre, et de leur donner un véritable rôle dans la société civile, dans la construction de la paix.

Turquie : Femmes Journalistes de Mésopotamie. Face à l'état d'urgence, renforcer le réseau créé par les femmes journalistes, afin qu'elles continuent à informer sur les sujets liés au genre et les conséquences de la privation de libertés sur les organisations de femmes et sur la vie sociale en Turquie.

Tunisie : Association victoire des femmes rurales. Créer un centre d’hébergement pour les femmes victimes de violence dans la région rurale de Sidi Bouzid. Dans cette région pauvre très investie par les islamistes, les femmes n’ont aucun moyen, ni structure d’accueil qui leur permet d’échapper aux violences qu’elles subissent.

France : Collectif féministe contre le Cyber-Harcèlement. Créer un guide pour lutter contre les cyber-violences subies par les femmes sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication moderne de masse.

Spectacle : 30€
Réservation : ffmedgala10ans@gmail.com, Weezevent, Fnac, Digitick
Spectacle (tarif de soutien défiscalisé) : 60€*
Réservation : ffmedgala10ans@gmail.com, Weezevent, Fnac, Digitick, en ligne sur notre site
Spectacle et collation (tarif de soutien défiscalisé) : 120 €*
Réservation uniquement par email : ffmedgala10ans@gmail.com ou en ligne sur notre site

(*) Tarifs de soutien : un reçu fiscal vous sera délivré permettant de déduire 66% sur votre impôt sur le revenu (ex: 60€ ou 120€ de participation reviennent respectivement à 20€ et 40€).
Le prélèvement à la source de l'impôt en 2019 ne change rien à la défiscalisation des dons. Les dons effectués en 2018 seront pris en compte au moment de la déclaration de revenus au printemps 2019

Le 31 mai des artistes se solidarisent, au programme
Souad Massi : sa magnifique voix a voyagé à travers le monde. Ses chansons qui mêlent des styles aussi variés que le folk-rock, le chaâbi la musique andalouse, sont servies par des textes empreints de poésie.
Marianne Aya Omac : folk singer dans l'âme et une voix extraordinaire. Elle a accompagné Joan Baez dans de nombreux concerts.
Mariangela Siani : danseuse et chorégraphe de la compagnie Errance. Elle tire son inspiration de Pina Bausch dont elle a été l'élève.
Typhaine D : autrice, comédienne, humoriste, metteuse en scène engagée pour les droits des femmes et des enfants.
Ana Talabard : danseuse tzigane du groupe Marcela & Los Murchales

Soirée présentée par par Souâd Belhaddad, journaliste et dramaturge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France Collectif Féministe contre le Cyber-Harcèlement

Créer un guide pour lutter contre les cyber violences subies par les femmes sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication moderne de masse.

 

 

Syrie Women Now for Development

Turquie Femmes Journalistes de Mésopotamie

Ouvrir des centres de formation pour aider les petites filles à poursuivre leur scolarité et renforcer les femmes réfugiées et survivantes des massacres de la Ghouta Orientale. Il s'agit de les protéger au mieux des conséquences de la guerre, et de leur donner un véritable rôle dans la société civile, dans la construction de la paix.

Face à l'état d'urgence, renforcer le réseau créé par les femmes journalistes, afin qu'elles continuent à informer sur les sujets liés au genre et les conséquences de la privation de libertés sur les organisations de femmes et sur la vie sociale en Turquie.

Tunisie Association victoire des femmes rurales

France Collectif Féministe contre le Cyber-Harcèlement

Créer un centre d’hébergement pour les femmes victimes de violence dans la région rurale de Sidi Bouzid. Dans cette région pauvre très investie par les islamistes, les femmes n’ont aucun moyen, ni structure d’accueil qui leur permet d’échapper aux violences qu’elles subissent.

Créer un guide pour lutter contre les cyber violences subies par les femmes sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication moderne de masse.

 

Spectacle : 30€
Réservation : ffmedgala10ans@gmail.com, Weezevent, Fnac, Digitick

Spectacle (tarif de soutien défiscalisé) : 60€*
Réservation : ffmedgala10ans@gmail.com, Weezevent, Fnac, Digitick, en ligne sur notre site

Spectacle et collation (tarif de soutien défiscalisé) : 120 €*
Réservation uniquement par email : ffmedgala10ans@gmail.com ou en ligne sur notre site

 

 

 

(*) Tarifs de soutien : un reçu fiscal vous sera délivré permettant de déduire 66% sur votre impôt sur le revenu (ex: 60€ ou 120€ de participation reviennent respectivement à 20€ et 40€).
Le prélèvement à la source de l'impôt en 2019 ne change rien à la défiscalisation des dons. Les dons effectués en 2018 seront pris en compte au moment de la déclaration de revenus au printemps 2019

 

le 31 mai des artistes se solidarisent, au programme
Souad Massi : sa magnifique voix a voyagé à travers le monde. Ses chansons qui mêlent des styles aussi variés que le folk-rock, le chaâbi la musique andalouse, sont servies par des textes empreints de poésie.
Marianne Aya Omac : folk singer dans l'âme et une voix extraordinaire. Elle a accompagné Joan Baez dans de nombreux concerts.
Mariangela Siani : danseuse et chorégraphe de la compagnie Errance. Elle tire son inspiration de Pina Bausch dont elle a été l'élève.
Typhaine D : autrice, comédienne, humoriste, metteuse en scène engagée pour les droits des femmes et des enfants.
Ana Talabard : danseuse tzigane du groupe Marcela & Los Murchales

 

Soirée présentée par par Souâd Belhaddad, journaliste et dramaturge

 

Cabaret Sauvage

Ouverture des portes 18h30

Parc de la Villette

Restauration méditerranéenne sur place

59 bd Mac Donald

Spectacle 19h45-23h

75019 - Paris

Collation : variété de mets salés et sucrés méditerranéens

Métro porte de la Villette

accompagnés de boissons

Tramway T3 bis Porte de la Villette ou Ella Fitzgerald

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gouvernement en Italie: le président prend une pause de réflexion

 0598 20180522T092502Z afp.com 20180522T092502Z TX-PAR-RAJ87 1 urn:newsml:afp.com:20180522T092502Z:TX-PAR-RAJ87:1 gouvernement-partis-Italie-UE 20180522T092502+0000 20180522T092502+0000 Rome, 22 mai 2018 (AFP) -

Italie

La coalition populiste et d’extrême droite s’installe aux commandes

Parvenus à s’entendre sur un programme, le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite) mettent en scène un juriste jusque-là inconnu dans le monde politique, Giuseppe Conte. Le président italien, Sergio Mattarella, devait faire connaître sa décision sur la proposition mardi 22 mai. Plutôt que de décider rapidement, il a préféré convoquer les présidents des deux chambres, Roberto Fico (députés) et Elisabetta Alberti Casellati (Sénat) pour de nouvelles consultations en fin de matinée, rapporte l’AFP, à l’heure où nous écrivons. Selon cette même source, qui cite la presse italienne, M. Mattarella réclame des garanties sur le respect des engagements européens et des alliances internationales. Le programme de la coalition est avant tout anti-immigrés. La lutte contre la corruption et la baisse des impôts lui servent de promesses alibi pour s’assurer un soutien populaire.

 

 

Le programme prévoit des baisses drastiques d'impôts, l'instauration d'un revenu de citoyenneté, l'abaissement de l'âge de la retraite dans le deuxième pays le plus vieux du monde, mais aussi une fermeté inédite contre la corruption ou encore un tour de vis sécuritaire, anti-immigrés et anti-islam.

 

 

 

Le président italien, Sergio Mattarella, veut encore consulter mardi avant de décider s'il nomme Giuseppe Conte, un juriste inconnu du grand public, pour diriger un gouvernement populiste que la Commission européenne a d'ores et déjà mis en garde contre les dérapages budgétaires.

Selon un porte-parole de la présidence, aucune nomination n'aura lieu mardi.

La presse italienne, citant des sources proches de la présidence, évoquait mardi matin les doutes de M. Mattarella sur l'autonomie de M. Conte, proposé par le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite), face aux poids-lourds des partis qui devraient devenir ses ministres.

Plutôt que de décider rapidement, M. Mattarella a préféré convoquer les présidents des deux chambres, Roberto Fico (députés) et Elisabetta Alberti Casellati (Sénat) pour de nouvelles consultations en fin de matinée.

Giuseppe Conte devra donc s'armer de patience. Cet élégant professeur de droit de 54 ans est un spécialiste de droit civil et administratif, qui avait été présenté avant les élections par le M5S comme possible ministre chargé de "débureaucratiser" la fonction publique.

Selon la presse, M. Mattarella réclame aussi des garanties au Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et à la Ligue (extrême droite) sur le respect des engagements européens et des alliances internationales.

- "Politique budgétaire responsable" -

Dès mardi matin, la Commission européenne, inquiète du ton résolument anti-austérité du programme commun M5S/Ligue, a mis en garde le futur gouvernement contre des dérapages budgétaires, en rappelant au pays qu'il figurait parmi les plus endettés de la zone euro.

"Pour nous, il est important que le nouveau gouvernement italien maintienne le cap et mène une politique budgétaire responsable", a déclaré le vice-président de la Commission européenne en charge de l'euro, Valdis Dombrovskis, dans une interview à un journal allemand.

"L'Italie a l'endettement public le plus élevé de la zone euro après la Grèce", a-t-il rappelé en forme d'avertissement, alors que le coût d'emprunt du gouvernement italien pour financer ses déficits sur les marchés financiers s'est accru ces derniers jours.

Le spread - l'écart très regardé en Italie entre les taux d'emprunt italien et allemand à dix ans - s'est en effet approché des 190 points lundi, alors qu'il tournait autour de 130 points il y a une semaine. Mardi matin, il était redescendu autour de 173 points.

Le programme commun révélé vendredi par le M5S et la Ligue promet de combler les déficits avec une politique de croissance.

L'Italie affiche l'un des taux de croissance les plus faibles de la zone euro: mardi matin, l'Institut national des statistiques (Istat) a annoncé une prévision de croissance du PIB de 1,4% en 2018, alors que le gouvernement sortant tablait fin avril sur 1,5%.

Le programme prévoit des baisses drastiques d'impôts, l'instauration d'un revenu de citoyenneté, l'abaissement de l'âge de la retraite dans le deuxième pays le plus vieux du monde, mais aussi une fermeté inédite contre la corruption ou encore un tour de vis sécuritaire, anti-immigrés et anti-islam.

- "La trahison d'un rêve" -

Les partenaires européens "ne doivent pas s'inquiéter, le gouvernement dont nous ferons partie veut faire croître et repartir l'Italie, en respectant toutes les règles et les engagements", a assuré lundi soir Matteo Salvini, patron de la Ligue, après avoir été plus mordant dans certains tweets.

"Laissez-nous commencer d'abord, ensuite vous pourrez nous critiquer, vous en aurez tous les droits, mais laissez-nous commencer", a martelé Luigi Di Maio, chef de file du M5S.

Outre les doutes de M. Mattarella, leur gouvernement d'union devra aussi dépasser ceux exprimés par des élus M5S devant certains noms proches de la Ligue avancés pour le gouvernement.

Selon la presse M. Salvini devrait devenir ministre de l'Intérieur et M. Di Maio prendre la tête d'un grand ministère du Développement économique incluant le Travail.

Mais au-delà, "je lis des noms étrangers aux principes et aux valeurs, des filous du pouvoir pourri et corrompu (...). Ce serait une tragédie et la trahison d'un rêve", a écrit lundi Elio Lannutti, sénateur M5S, sur Facebook.

Au Sénat, dont les pouvoirs sont identiques à ceux de la Chambre des députés, la majorité du M5S et de la Ligue n'est que de six voix.

fcc/fio/neo

 

 

Colombie: 25.000 personnes déplacées autour d'un barrage en construction

 0119 20180522T023715Z afp.com 20180522T023715Z TX-PAR-RAF08 1 urn:newsml:afp.com:20180522T023715Z:TX-PAR-RAF08:1 Colombia-énergie-urgence-environnement-inondation 20180522T023715+0000 20180522T023715+0000 Medellín (Colombie), 22 mai 2018 (AFP) -

 

25.000

Plus de 25.000 personnes ont été évacuées en Colombie autour d'un barrage hydroélectrique en construction dans le nord-ouest du pays, qui menace de se rompre. Une « alerte rouge » a été lancée. Elle concerne une douzaine de municipalités. La construction de cette centrale, visant à couvrir un cinquième des besoins énergétiques de la Colombie, a débuté en 2010. Mais début mai, un glissement de terrain a bloqué un tunnel de déviation du Cauca, deuxième fleuve du pays qui alimente la centrale. Le lac artificielle a commencé à se remplir avant l’achèvement de la digue.

 

 

pour un coût dépassant les trois milliards de dollars. Un lac artificiel devait à l'origine être rempli au 1er juillet.

Mais début mai, un glissement de terrain a bloqué un tunnel de déviation du Cauca, deuxième fleuve du pays qui alimente la centrale. Le lac a alors commencé à se remplir alors que la digue n'était pas achevée.

 

 

L'avis d'évacuation --une "alerte rouge"-- concerne quatre des 12 municipalités situées autour du plus grand barrage en construction du pays, Hidroituango, qui menace d'inondation en raison d'une faille géologique dans le département d'Antioquia (nord-ouest).

La construction de cette centrale, visant à couvrir un cinquième des besoins énergétiques de la Colombie, a débuté en 2010, pour un coût dépassant les trois milliards de dollars. Un lac artificiel devait à l'origine être rempli au 1er juillet.

Mais début mai, un glissement de terrain a bloqué un tunnel de déviation du Cauca, deuxième fleuve du pays qui alimente la centrale. Le lac a alors commencé à se remplir alors que la digue n'était pas achevée.

Depuis le début de l'urgence le 12 mai, 25.234 personnes, essentiellement des agriculteurs, ont été emmenées dans des zones sûres. Les organismes de secours n'ont pas précisé combien d'autres personnes devront être déplacées, a indiqué l'Unité nationale de gestion des catastrophes (Ungrd) dans un communiqué.

Plusieurs résidents opposés au projet et soutenus par le mouvement écologiste Rios Vivos ont réclamé "des abris et une aide humanitaire décente" de la part des autorités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Venezuela

 

Nicolas Maduro réélu à la tête de l’Et

 

Le président candidat à sa réélection, 55 ans, a obtenu 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Une élection sous pression de l’opposition qui a lancé des appels au boycott avec le soutien des Etats-Unis et de nombre de capitales occidentales, dont la France. Le scrutin s’est tenu dans le climat insurrectionnel entretenu par la droite farouchement opposée au Chavisme. La participation est en chute libre (52% contre moins de 20% en 2013). Donald Tump a annoncé de nouvelles sanctions économiques. Le président russe Vladimir Poutine a félicité M. Maduro, lui souhaitant « le succès dans la résolution des défis sociaux et économiques auxquels fait face le pays ».

 

L'abstention de 52% est la plus élevée depuis les débuts de la démocratie dans le pays en 1958. A la dernière élection présidentielle en 2013, où Maduro s'était mesuré à l'opposition réunie autour d'Henrique Capriles, le taux de participation avait été de 79,69%.

 

 

Venezuela

Nicolas Maduro réélu à la tête de l’Etat

Le président candidat à sa réélection, 55 ans, a obtenu 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Une élection sous pression de l’opposition qui a lancé des appels au boycott avec le soutien des Etats-Unis et de nombre de capitales occidentales, dont la France. Le scrutin s’est tenu dans le climat insurrectionnel entretenu par la droite farouchement opposée au Chavisme. Donald Tump a aussitôt annoncé de nouvelles sanctions économiques. Le président russe Vladimir Poutine a félicité M. Maduro, lui souhaitant « une bonne santé et le succès dans la résolution des défis sociaux et économiques auxquels fait face le pays ».

Cuba a également applaudi la "large victoire" du dirigeant vénézuélien, l'assurant de son soutien.

Dans une série de tweets, M. Maduro a remercié "Vladimir Poutine pour sa reconnaissance de notre triomphe", "le Président de la République de Chine Xi Jinping pour son message d'appréciation de la grande victoire" ainsi que les dirigeants de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, et du Nicaragua, Daniel Ortega.

 

 

Lors d'un scrutin critiqué par la communauté internationale et boycotté par l'opposition qui dénonçait une "supercherie", M. Maduro, 55 ans, a obtenu 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Ce dernier a dénoncé un scrutin sans "légitimité" et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l'année.

L'abstention de 52% est la plus élevée depuis les débuts de la démocratie dans le pays en 1958. A la dernière élection présidentielle en 2013, où Maduro s'était mesuré à l'opposition réunie autour d'Henrique Capriles, le taux de participation avait été de 79,69%.

 

 

 

 

Les Etats-Unis ont infligé lundi de nouvelles sanctions financières au Venezuela, au lendemain de la réélection contestée du président socialiste Nicolas Maduro jusqu'en 2025 qui renforce l'isolement international de ce pays en crise.

Le président américain Donald Trump a signé un décret, dont la portée était dans un premier temps difficile à évaluer, visant à réduire la capacité du régime de Caracas à vendre ses actifs. Son vice-président, Mike Pence, a qualifié le scrutin de "farce".

En revanche, le président russe Vladimir Poutine a félicité M. Maduro, lui souhaitant "une bonne santé et le succès dans la résolution des défis sociaux et économiques auxquels fait face le pays". Cuba a également applaudi la "large victoire" du dirigeant vénézuélien, l'assurant de son soutien.

Dans une série de tweets, M. Maduro a remercié "Vladimir Poutine pour sa reconnaissance de notre triomphe", "le Président de la République de Chine Xi Jinping pour son message d'appréciation de la grande victoire" ainsi que les dirigeants de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, et du Nicaragua, Daniel Ortega.

Lors d'un scrutin critiqué par la communauté internationale et boycotté par l'opposition qui dénonçait une "supercherie", M. Maduro, 55 ans, a obtenu 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Ce dernier a dénoncé un scrutin sans "légitimité" et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l'année.

L'abstention de 52% est la plus élevée depuis les débuts de la démocratie dans le pays en 1958. A la dernière élection présidentielle en 2013, où Maduro s'était mesuré à l'opposition réunie autour d'Henrique Capriles, le taux de participation avait été de 79,69%.

M. Falcon a accusé le gouvernement d'avoir fait pression sur les électeurs, notamment avec les "points rouges", des tentes installées par le PSUV (au pouvoir) où les électeurs venaient s'inscrire après avoir voté dimanche dans l'espoir de recevoir une prime promise par le président. L'horaire tardif de fermeture des bureaux de vote a également été dénoncé.

L'autre adversaire de M. Maduro, le pasteur évangélique Javier Bertucci, 48 ans, crédité de 11% des suffrages, a également dénoncé l'élection et appelé à un nouveau vote.

- "Dicateur" -

M. Maduro s'est réjoui, lui, d'un "record historique" dimanche assurant à ses sympathisants: "jamais auparavant un candidat présidentiel n'avait gagné avec 68% des voix du peuple, et jamais auparavant il n'avait 47 points d'avance sur le second candidat".

"On a encore gagné ! Nous avons encore triomphé ! Nous sommes la force de l'histoire transformée en une victoire populaire permanente", a ajouté le président qui doit débuter son nouveau mandat de six ans en janvier 2019 et a promis de travailler au redressement de l'économie.

Les résultats annoncés ont été rejetés par le Chili, le Panama, le Costa Rica tout comme par le Groupe de Lima, une alliance de pays d'Amérique et des Caraïbes qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Canada, la Colombie et le Mexique.

Les 14 pays du Groupe de Lima ont annoncé lundi le rappel de leurs ambassadeurs du Venezuela au lendemain de ce scrutin et vont "coordonner des actions pour que les organismes financiers internationaux et régionaux n'octroient plus de prêts au gouvernement du Venezuela".

En marge du de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 lundi à Buenos Aires les Etats-Unis, l'Argentine, l'Australie, le Canada, le Chili et le Mexique ont condamné la réélection de Nicolas Maduro.

Luis Almagro, le Secrétaire général de l'Organisation des états américains (OEA), a traité M. Maduro de "dictateur" qui "a essayé -sans succès- de donner à son régime totalitaire des vêtements démocratiques" et dit que l'OEA continuera à "lutter pour des sanctions plus sévères contre le régime".

Madrid va étudier avec l'UE des "mesures opportunes" et "continuer de "travailler pour soulager les souffrances des Vénézuéliens".

La quasi totalité des responsables gouvernementaux, y compris M. Maduro, sont visés par des sanctions de l'UE ou de Washington.

Les Etats-Unis, qui achètent un tiers du brut vénézuélien, ont menacé d'un embargo pétrolier et interdisent à leurs citoyens toute transaction sur la dette vénézuélienne. En novembre 2017, le Venezuela et sa compagnie pétrolière nationale PDVSA ont été déclarés en défaut partiel par plusieurs agences de notation.

- Pénurie -

Touché par l'effondrement des cours du brut depuis 2014, le Venezuela, qui tire 96% de ses revenus du pétrole, souffre d'un manque de devises qui l'a plongé dans une crise aiguë. En cinq ans le PIB a fondu de 45% selon le FMI, qui anticipe une contraction de 15% en 2018 et une inflation de 13.800%. La production de pétrole est au plus bas depuis 30 ans.

Les Vénézuéliens souffrent de pénuries de nourriture, de médicaments ou d'électricité conjuguées à la hausse de l'insécurité. Un salaire minimum mensuel permet à peine d'acheter un kilo de lait en poudre. Des centaines de milliers de personnes ont préféré quitter le pays.

M. Maduro, qui s'appuie sur la Chine et la Russie, soutient que cette situation est la conséquence d'une "guerre économique" livrée par la droite et les Etats-Unis pour le renverser.

L'opposition vénézuélienne de son côté accuse le chef de l'Etat de saper la démocratie. Quatre mois de manifestations quasi quotidiennes de l'opposition qui ont fait 125 morts à la mi-2017 ont été balayés avec la mise en place d'une assemblée constituante, toute puissante arme politique au service du camp au pouvoir.

bur-tup/lab/ple

DASSAULT AVIATION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nicaragua

Trêve fragile entre l’opposition et le pouvoir

Le gouvernement et l’opposition enterrent provisoirement la hache de guerre au Nicaragua, après un mois de manifestations qui ont fait au moins 60 morts. Effective samedi et dimanche dernier, la trêve aurait été globalement respectée, selon des sources concordantes. Elle n’en demeure pas moins très fragile, les étudiants, en premier ligne dans le mouvement, n'excluent des actions de blocage à l'échelle du pays si le gouvernement reprend la répression et si le dialogue ne donne pas de résultat.

 

Irak

Une alliance chiite communiste en tête aux législatives

Le dirigeant populiste chiite Moqtada Al-Sadr allié aux communistes remporte officiellement les législatives. Leur liste, La marche pour les réformes, remporte 54 sièges dans le nouveau Parlement. La liste du premier ministre, Haider Al-Abadi, soutenu par la communauté internationale, arrive en troisième position, avec 42 députés, derrière une liste constituée par des supplétifs de l’armée contre l’EI. La constitution d’une coalition gouvernementale est en cours.

 

Disparition

L’historien Bernard Lewis est mort à l’âge de 101 ans

L’histoire retiendra l’œuvre considérable d’un passionné du monde arabe et de l’Islam. Bernard Lewis a publié une publiant une trentaine de livres – dont « L’histoire des Arabes » et « Que s’est-il passé ? L’Islam, l’Occident et la modernité » paru après les attentats de 2001 aux Etats-Unis. L’auteur maîtrisé, entre autre, le perse, le turc, l’arabe. C’est un « grand prêtre de la guerre au Moyen-Orient », dit de lui, dans une nécrologie, le journaliste britannique Peter Oborne.

 

 « Alors qu’une autre guerre menace à l’horizon, cette fois-ci avec l’Iran , l’influence de Lewis reste aussi grande qu’avant », déplore le journaliste britannique Peter Oborne, qui le décrit dans une nécrologie critique comme un « grand prêtre de la guerre au Moyen-Orient »

  

 

 

 

Né le 31 mai 1916 à Londres de parents juifs, Bernard Lewis a connu une carrière prolifique en publiant une trentaine de livres – dont « L’histoire des Arabes » et « Que s’est-il passé ? L’Islam, l’Occident et la modernité » paru après les attentats de 2001 aux Etats-Unis.

Professeur des études sur le Moyen-Orient à l'université de Princeton, il avait étudié de nombreuses langues – le perse, le turc, l’arabe – qui en faisaient de lui un orientaliste de premier plan.

A Edward Saïd, professeur de littérature d’origine palestinienne à Columbia University, qui affirmait que seuls les Arabes pouvaient comprendre la mentalité arabe, il avait rétorqué que « si les Occidentaux ne pouvaient étudier d’autres cultures, seuls les poissons pouvaient faire de la biologie marine ».

On dit de lui aussi qu’il fut dès les années 50 l’inventeur du « choc des civilisations », concept qu’il réactualisé dans les années 90 en suggérant aux Occidentaux de ne pas tomber dans une attitude « irrationnelle » à l’égard de l’islam. Ce n’est qu’après que Samuel Huntington approfondit le concept.

Néo conservateur, proche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, Bernard Lewis a aussi de nombreux détracteurs. Des intellectuels lui reprochent d’avoir sous-estimé le génocide arménien dans une interview au « Monde » en 1993. Surtout, on l’accuse d’avoir été le moteur intellectuel de l’intervention américaine en Irak en 2003, au nom du changement de régime. Conseiller de l’administration Bush, il soutenait « son ami « Ahmed Chalabi pour détrôner Saddam Hussein.

Edward Saïd, avec qui il croisait le fer, lui reprochait de ne pas comprendre la multiplicité du monde musulman et de tout ramener à l’islam. « Alors qu’une autre guerre menace à l’horizon, cette fois-ci avec l’Iran , l’influence de Lewis reste aussi grande qu’avant », déplore le journaliste britannique Peter Oborne, qui le décrit dans une nécrologie critique comme un « grand prêtre de la guerre au Moyen-Orient »