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La France artisan du chaos libyen tente de recoller les morceaux

Les milices s’y disputent des territoires, les groupes armés islamiques tentent d’en conquérir, des hordes de criminels torturent et dépouillent les migrants qui y transitent… la Libye, terre en feu et en fragments, fait à nouveau l’objet de manœuvres diplomatiques de la part de la France.

Réunis près de Paris, mardi 25 juillet, à l’invitation d’Emanuel Macron, le maréchal Khalifa Haftar homme fort de la Cyrénaïque et son rival Faïez Sarraj, chef du gouvernement d’« accord national » installé à Tripoli, se disent prêts à enterrer la hache de guerre et à aller même vers l’organisation d’élections présidentielles.

En partie directement responsable de l’implosion de ce pays et du chaos qui y règne, la France tente à présent de réparer les dégâts, dans l’objectif évident d’un retour stratégique.

Mais encore faut-il compter avec le rôle et le poids respectifs des puissances régionales, l’Algérie, l’Egypte, la Turquie… sans compter le positionnement en force de la Russie dans la région.

Le pari français n’est pas gagné.