Après avoir milité en Chine pour le respect des Droits de l'Homme, Robert Ménard est aujourd'hui suivi de près par la LDH. (DR)

La Ligue des Droits de l’Homme veille sur le cas Robert Ménard

La Fédération héraultaise de la Ligue des Droits de l’Homme indique aujourd'hui, par voie de communiqué de presse, apporter tout son soutien à la section biterroise de la LDH dans "la vigilance qui s’impose, suite à l’élection de Robert Ménard à Béziers".

Après avoir enchaîné les annonces destinées à flatter un certain électorat, jusqu'à organiser le retour de la blouse dans les écoles privées et publiques de Béziers, Robert Ménard, le maire de Béziers élu avec tout le soutien du FN et de son Rassemblement Bleu Marine est averti : il est surveillé de très près par la Ligue des Droits de l'Homme (LDH).

C'est ce qu'a annoncé cette association de salubrité publique dans un communiqué de presse diffusé aujourd'hui, sous la signature de Alain Morlier, le président de la fédération héraultaise de la LDH. Voici son communiqué de presse, que nous vous diffusons ici in extenso...

Robert Ménard : le communiqué de la LDH

« La Fédération de l’Hérault de la Ligue des Droits de l’Homme apporte son soutien à la section biterroise de la LDH et l’appuiera dans la vigilance qui s’impose à nous suite à l’élection de Robert Ménard à Béziers.


Sans procès d’intention, nous observons les premières décisions prises par le Maire et le nouveau conseil municipal et celles-ci nous renforcent dans nos craintes. Qui pourrait être contre la protection des mineurs de moins de 13 ans, expression juridique qui parle simplement de nos enfants et donc contre le fait que ceux-ci ne puissent pas circuler seuls et sans protection en pleine nuit ?


La Ligue des Droits de l’Homme est pour la protection des enfants. Mais est-ce vraiment l’esprit de l’arrêté du 25 avril 2014 de couvre feux pris par le maire de Béziers, qui assimile ces enfants qui circulent de nuit avec les auteurs d’atteintes à la tranquillité publique et aux biens et aux personnes ?


Nulle place à la protection de l’enfance dans cet arrêté, purement répressif. Le Maire de Béziers réfute aujourd’hui l’étiquette « extrême droite nationaliste » et se cache derrière la nomination comme conseiller d’un ancien membre du parti socialiste (ce qui n’a jamais été un blanc-seing) pour minimiser la nomination de André Yves Beck, militant chevronné d’extrême-droite, en qualité de directeur de cabinet et Christophe Pacotte, ancien dirigeant du Bloc Identitaire, en qualité de chef de cabinet. Ces nominations sont celles de membres d’une extrême-droite plus radicale que le FN. 


La Ligue des Droits de l’Homme attend de voir désormais les mesures prises, autre que des postures de façade ou de rétorsion sur les plus pauvres, mesquines sanctions concernant le séchage du linge aux fenêtres, qui n’apportent aucune solution aux problèmes quotidiens, notamment économiques et de chômage, que rencontrent les biterrois. Nous continuerons à être présents à Béziers, au côté de la LDH de Béziers, pour que les Droits de l’Homme soient présents dans cette ville, ancrage historique de notre département ».