Transporté à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay, Théo a été examiné par un médecin qui a diagnostiqué "une plaie longitudinale du canal anal" et une "section du muscle sphinctérien". (Capture d'écran BFMTV)

Vidéo : Quatre policiers accusés de viol en réunion et les terribles effets papillons qui vont avec, dans l'ère de la radicalisation

Le choc et l’horreur. Quatre policiers accusés de viol en réunion à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis ont été placés en garde à vue samedi. Ils sont suspectés, entre autres faits, d'avoir introduit horizontalement une matraque télescopique dans l’anus d’un jeune homme de 22 ans.

Tout cela sous le regard de dizaines d’habitants, dont l’un d’entre eux a diffusé la vidéo ce dimanche, comme l'a bien rapporté BFMTV, évoquant également la réaction incendiaire d’hier soir provoquée par cette bavure policière.


Policiers accusés de viol à Aulnay : un témoin... par leparisien

Transporté à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay, Théo a été examiné par un médecin qui a diagnostiqué "une plaie longitudinale du canal anal" et une "section du muscle sphinctérien". 60 jours d'interruption totale de travail (ITT) ont déjà été prescrit. Samedi, le jeune homme était toujours hospitalisé. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour "viol en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique", confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), mais les faits pourraient être requalifiés en "violences en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique".

Une France forte

Alors que la France est entrée dans les affres de l’ère du terrorisme depuis le massacre de Charlie Hebdo, que l’Etat français s’applique à prévenir les processus de radicalisation à force de grandes communications et que les citoyens sont justement appelés à se rassembler autour du corps républicain sous toutes ses formes, ces informations extrêmement graves impliquant des membres des forces dépositaires de l’ordre public doivent être très clairement examinées afin que toute la lumière soit faite sur ce sordide « fait divers ». Au risque, sinon, de connaître encore et toujours, de bien trop nouveaux mauvais effets papillons.