"Battle" de l’Allianz Rivera

Retour sur "Battle de Nice Bastia”: le nouveau chapitre d’"hooliganisme" dans le football

Bien que le "hooliganisme" dans le monde du football fasse couler beaucoup d'encre dans les journaux et dans toute l’Europe, aucune solution effective n'a à ce jour été vraiment trouvée pour mettre fin à ce phénomène de violence aveugle qui mine les stades de football.

La première chose qui vient à l'esprit devant de tels embrasements de violences, c’est l'incident du Heysel à Bruxelles, en 1985, considéré comme l'un des plus graves survenu dans un stade à travers l'histoire.
 
Le choc provoqué à travers le monde par le nombre de victimes (pas moins de 39 morts parmi les supporters de Juventus Italia et 600 blessés) a poussé les responsables à réclamer des lois sévères à l'encontre des fauteurs de troubles. 
Ainsi, après le match avec Liverpool de triste mémoire, les équipes anglaises se sont vu infliger, pour une durée de cinq ans, une interdiction de disputer les matches de Championnats d’Europe.

"Battle" de l’Allianz Rivera 

Pourtant, malgré les mesures prises, et les lois strictes, ces mêmes heurts ne cessent de se répéter. Ainsi, au stade "Allianz Rivera" à Nice, le 18 octobre dernier, où lors du match de Bastia, 10ème match du championnat de la ligue française de football, pas moins de 15 supporters du club français de Nice ont été arrêtés par les forces de l'ordre, à la suite des violents incidents qui ont troublé la fin de l'événement.
 
Dès le coup de sifflet final, une foule d'insurgés s'est précipitée à l'intérieur, provoquant la fuite des footballeurs vers les vestiaires.
 
 
Marcel Auxerre, le président du ministère de la Sécurité publique, a confirmé à l'AFP qu'il n'y avait pas eu d'affrontements avec la police, et que les forces de sécurité protégeaient les joueurs, les aidant à sortir du stade, soulignant que les affrontements opposaient les supporters entre eux, ce qui aurait donné lieu à des "blessures mineures".
 
Suite à cela, la presse a évoqué la possibilité de sanctionner les équipes de Nice et de Bastia, allant même jusqu'à suggérer, pour le stade Allianz Riviera de Nice, une interdiction pure et simple d'accueillir les matches du Championnat d'Europe que la France organise en 2016. Le rapport de presse de l'Association française de la Ligue de football a pour sa part déclaré que le comité de discipline examinerait l'incident à la fin de la rencontre Bastia Nice.
 
Frédéric Thérèse, président de la Ligue française, a déclaré dans un communiqué que "les affrontements entre joueurs et fans, ne doivent plus se voir à nouveau dans le football."  Selon Frédéric Thérèse, le gardien de l’équipe de Bastia,  Jean-Louis Lucales, assume une responsabilité, pour être entré sur le terrain à la fin de la rencontre, portant le drapeau de la région de « Corsika » avec Bastia demandant « sa sécession de la France », tout en faisant des gestes décrits comme "provocateurs" en direction des joueurs de Nice.
 
"Battle" lors du Bastia-Nice, un parallèle avec la Serbie et l'Albanie 
Les heurts qui ont eu lieu à Nice - Bastia ont coïncidé avec des événements similaires qui se sont produits à peine deux jours avant à Belgrade, lors du match de qualification pour l'Euro 2016, entre la Serbie et l'Albanie. Avec, pour toile de fond, le contexte  politique tendu entre les deux pays. 
 
Ces violences montrent bien finalement que "FIFA" et "UEFA" assument une vraie responsabilité, et qu'il leur revient par conséquent de prendre des mesures efficaces pour qu'enfin ces incidents ne puissent plus se répéter sur le "rectangle vert".