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Moubarak, despote au 70 milliards de dollars, transfère ses pouvoirs à son bras droit Omar Suleiman

Le président Moubarak s'est exprimé jeudi soir à la télévision nationale, servant sans trop de surprise un discours démagogique taillé dans la langue de bois, avec des menaces à peine voilées, invoquant encore une fois "la main de l'étranger" et alimentant la théorie du complot, non sans tenter de jouer sur la corde sensible.

Tout ceci, pour finalement dire qu'il transfère ses pouvoirs au vice-président, Omar Suleiman, tout en demeurant lui-même sur la scène politique.

La place Tahrir est à moitié satisfaite d'avoir poussé le raïs a s'éclipser, mais elle n'a sûrement pas dit son dernier mot. Les heures qui suivent sont décisives. La révolution égyptienne est à un tournant.