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Le Parlement Grec approuve les nouvelles mesures d'austérité. Les opposants au plan ne désarment pas

Le Parlement grec a approuvé mercredi le nouveau plan d'austérité proposé par le gouvernement pour pouvoir recevoir une aide financière de la part du FMI et de l'UE. La grève générale et les manifestations de masse ont donné lieu à de violents affrontements avec les policiers anti-émeute dans le centre d'Athènes.

Le projet de loi a été adopté par 155 voix sur 300, permettant ainsi au pays d'obtenir une deuxième tranche de prêt qui lui évitera de se déclarer en défaut de paiement de ses créanciers.

Le plan d’austérité est supposé renflouer les caisses de l’Etat de 28 milliards d'euros (40 milliards de dollars américains) sur cinq ans. Il prévoit des réductions des dépenses et des hausses d'impôts touchant notamment les plus pauvres.

Les Grecs se trouvent ainsi contraints de payer la facture d’une mauvaise gestion de l’argent public, des effets de la corruption, de la spéculation et de la fraude fiscale dont ils ne sont nullement responsables. Les banquiers, les corrupteurs et autres hommes d’affaires véreux s’en tirent eux à bon compte.

Désormais quasiment dépouillée, une grande majorité de Grecs va pouvoir à peine survivre et la consommation va être dramatiquement ralentie enfermant à nouveau l’économie dans le  cercle vicieux de la récession.

Plutôt que de déclencher de véritables dispositifs de solidarité européenne préservant les conditions de vie des citoyens Grecs, l’UE a fait le choix de se joindre aux FMI et à la Banque Mondiale pour satisfaire aux seules exigences d’un capitalisme financier qui place le sort des êtres humains au second plan.