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La conférence de l'ONU sur le racisme taxée d’antisémitisme

Après le boycott des États-Unis et du Canada et les réserves exprimées par la France et le Royaume-Uni, l'Italie annonce à son tour qu'elle ne participera pas à la conférence « Durban II » de l'ONU sur le racisme, qui doit se tenir fin avril à Genève.

Cette conférence est organisée dans le prolongement de celle qui s'est déroulée en 2001 dans la ville sud-africaine, laquelle s'était achevée en queue de poisson, donnant lieu à des ces accusations d'antisémitisme.

Jugeant que le projet de déclaration «contient des phrases inacceptable agressive et antisémites », l’Italie déclare donc qu'elle retire sa délégation.

Les États-Unis ont déjà annoncé qu'ils ne participeront pas à la conférence. Ils estiment que le projet « focalise la critique sur Israël » et qu’il restreint «de façon  inacceptable la liberté d'expression sous couvert de diffamation de la religion».

Le Royaume-Uni menace de se retirer si la préparation de la conférence « ne change pas de cap ». Et la France se dit toute disposée à en faire autant si jamais Israël est « stigmatisé ».

C'est effectivement l'attitude et les propos à l'égard d'Israël qui posent problème. Plus précisément, le recours à certains termes, notamment le «sionisme», ou même la mise à l'index de l'État hébreu dans sa volonté de puissance sur la région, dérange nombre de pays occidentaux. Ceux-ci prennent donc les devants pour ne pas froisser l’allié. D’autant que ce dernier a été accusé de crimes de guerre lors de sa dernière offensive meurtrière sur Gaza.

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