François Hollande a effectué une visite éclair à Beyrouth... (DR)

François Hollande assure le Liban du soutien total de la France

En route vers l'Arabie saoudite et l'Asie, le président français a fait étape dimanche 4 novembre à Beyrouth. François Hollande a affirmé que Paris s'opposera à toute tentative de déstabilisation du Liban, et a conseillé aux forces politiques du pays de s'unir, les appelant au dialogue pour éviter une future crise.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président libanais Michel Sleimane, M. Hollande a appelé les forces libanaises à "travailler dans un esprit de dialogue pour que ceux qui veulent déstabiliser le Liban n'aient aucune prise".

"La France ne ménagera aucun effort pour garantir au Liban son indépendance, son unité et sa sécurité", a déclaré M. Hollande.

Le président français a souligné par ailleurs qu'il ne pouvait y avoir d'impunité pour les assassins de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, tué en 2005, et du chef des renseignements Wissam al-Hassan, tué dans un attentat le 19 octobre dernier.

Une nouvelle mise en garde à la Syrie...

François Hollande avait ainsi voulu faire "un geste politique fort de soutien" au Liban face au risque d'extension de la crise syrienne, selon l'Elysée. Sa halte à Beyrouth est perçue comme une nouvelle mise en garde de la France au régime de Damas.

La visite intervient dans un contexte politique très tendu. L'opposition libanaise anti-syrienne réclame la démission du premier ministre Najib Mikati, qu'elle accuse de "faciliter le plan du régime criminel de Bachar Al-Assad au Liban". Un scénario jugé périlleux dans l’entourage du président Sleimane, devant les risques de déstabilisation.

Le chef de l'Etat français doit se rendre en Arabie Saoudite dans l’après-midi de dimanche puis au Laos lundi 5 novembre pour le 9ème sommet Europe-Asie (Asem) organisé à Vientiane.