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Libye-ONU: Les populations coincées par les affrontements doivent être aidées

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a souligné mercredi la nécessité d'accéder aux populations coincées par les affrontements entre les insurgés et les forces loyales au dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.

"Il y a un besoin urgent pour plus d'accès et de réponse humanitaire, d'intervention dans les zones de conflit au nord- ouest de la Libye et particulièrement à Misrata", selon un communiqué de l'OCHA.

Le nombre de personnes ayant fui la Libye s'élève désormais à près de 450.000. Selon OCHA, les déplacements à l'intérieur de la Libye sont source d'une grande inquiétude pour la communauté humanitaire. Environ 13.500 personnes restent coincées aux frontières de la Libye avec la Tunisie, l'Egypte, le Niger et l'Algérie.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires continuent leurs opérations à la frontière entre l'Égypte et la Libye. Dans le camp de transit de Saloum, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)) fournit de l'eau potable et gère des structures d'assainissement. Le Programme alimentaire mondial (PAM) assure pour sa part l'acheminement de l'aide humanitaire de l'Égypte vers la ville de Benghazi, en Libye, qui est contrôlée par les insurgés.

Au même moment, la Maison Blanche a confirmé mercredi que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait écrit au président Barack Obama pour demander un arrêt des frappes aériennes de l'OTAN, soulignant que les conditions d'un cessez-le- feu relevaient des actes plutôt que des mots.

"Nous pouvons confirmer qu'il y a eu une lettre, mais de toute évidence ce n'est pas la première", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney aux journalistes à bord de l'Air Force One alors que M. Obama se rendait en Philadelphie.

I l y a plusieurs semaines, M. Obama avait clairement expliqué les conditions pour un cessez-le- feu, et ces conditions comprennent "la cessation des violences, le retrait des villes et des positions menaçantes qu'ont prises les forces de M. Kadhafi".

"Les mots et les actes sont deux choses différentes", a-t-il ajouté.

Le gouvernement libyen a rejeté le 1er avril une offre de cessez-le-feu de l'opposition demandant aux forces du gouvernement de se retirer des villes qu'ils contrôlent.