Rencontres cinématographiques de Béjaïa, une nouvelle édition pour de nouvelles découvertes 

Voici venu le temps pour la 15ème édition des récentes cinématographiques de Béjaïa qui se tiendra du 9 au 15 septembre 2017. Entretien avec Abdenour Hochiche, organisateur de l’événement. 

 

Pouvez-vous nous expliquer l’objectif des rencontres cinématographiques de Béjaïa ?

L'objectif premier des rencontres cinématographiques de Béjaïa est d'offrir au cinéma de manière générale et au cinéma algérien de manière particulière une plate-forme d'échange, de débat et de réflexion. Il s'agit pour nous, les organisateurs de cet événement, de permettre au cinéma de revenir un tant soi peu au centre des discussions et d’intérêts du public algérien du moins bougiote.

 

Pourquoi « Béjaïa » ?

Nous sommes de cette ville et de cette région et tout naturellement lorsque nous avions décidé de monter une manifestation cinématographique nous l'avions pensé et conçu pour et avec cette ville.

 

En quoi cette édition se démarque ou peut-elle se démarquer des précédentes ? 

Cette édition est une continuité de celles qui l'ont précédée, aucune édition n'a été différente des autres parce que les RCB c'est avant tout une ligne éditoriale à suivre et une manière de faire aussi. Il est évident que la particularité, si on doit en citer une, c'est la programmation qui change et pour cette année nous avons la chance d'avoir une cuvée assez bonne notamment le cinéma algérien avec le dernier film de Karim Moussaoui "En attendant les hirondelles", celui de Mohamed Lakhdar Tati "fais soin de toi" ou encore le film de Karim Sayad "Des moutons et des hommes", il faut peut-être parler du très beau "Maman colonelle" de Dieudo Hamadé (RDC) ou "le dernier d'entre nous " de Allaedine Slim de Tunisie... 

 

Sur quel(s) critère(s) vous basez vous afin de sélectionner les films ?

Nous choisissons un cinéma qui interpelle, qui pose des questions tant sur le fond ou sur la forme. Nous accompagnons aussi des films fragiles mais porteurs de vision cinématographique. 

 

À qui vous adressez-vous ?

Au public dans sa diversité la plus large.

 

Recevez-vous du soutien par des organisations algériennes voire étrangères ? 

Nous sommes soutenu par les collectivités locales, par les institutions liées à la culture en Algérie, par des entreprises public et privés et aussi par les institutions étrangères en Algérie comme l'institut français d'Algérie et l'institut Goethe.