Contre les bombardements de Gaza, 300 000 personnes ont marché à Washington, 500 juifs rassemblés au Pied de la statue de la Liberté 

Contre les bombardements de Gaza, 300 000 personnes ont marché à Washington, 500 juifs rassemblés au pied de la statue de la Liberté 

Les manifestations contre la guerre en cours à Washington et au pied de la statue de la Liberté, ainsi que le blocage des ports et la mobilisation des campus, montrent une opposition croissante chaque jour

Action symbolique très forte : le rassemblement de 500 juifs américains au pied de la statue de la Liberté pour exiger un cessez-le-feu et la fin des bombardements contre les civils palestiniens à Gaza.

Les militants, portant des tee-shirts noirs avec les slogans "Des juifs demandent un cessez-le-feu maintenant" ou "Pas en notre nom", ont déployé des banderoles avec des messages tels que "Le monde entier regarde" et "Les Palestiniens devraient être libres"

En octobre dernier, ils avaient déjà mené une initiative spectaculaire à la gare de Grand Central Terminal à New York.

Lundi, à 4 000 kilomètres à l'ouest, des centaines de personnes ont bloqué le port de Tacoma près de Seattle pour essayer d'empêcher le chargement du cargo militaire MV Cape Orlando, affirmant qu'il transportera du matériel militaire en Israël. 

300 000 personnes marchent à Washington

Le vendredi précédent, ce navire avait été bloqué pendant deux heures dans le port d'Oakland près de San Francisco. Le mouvement de protestation gagne en vigueur d'une côte à l'autre, jour après jour.

Dimanche, les organisateurs d'une marche pour une Palestine libre à Washington ont revendiqué la participation de 300 000 personnes, ce qui en fait la plus grande manifestation pacifiste aux États-Unis depuis la guerre en Irak. 

Les campus universitaires restent également mobilisés. Selon le magazine marxiste Jacobin, les manifestations pro-Palestine sont en train de devenir un mouvement de masse. L'opinion publique est largement favorable à un cessez-le-feu, d'autant plus parmi les électeurs démocrates, qui sont de plus en plus en décalage avec Joe Biden. 

Les derniers sondages montrent même un désamour d'une partie de l'électorat jeune envers le président sortant, au point que David Axelrod, l'ancien stratège de Barack Obama, évoque "une inquiétude légitime" quant à sa possible réélection. 

Le soutien "inconditionnel" de Joe Biden envers son homologue israélien pourrait non seulement être déterminant pour son mandat, mais aussi être la raison de son échec à obtenir un second mandat de la part des Américains.