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Maroc : plus de 8000 personnes poursuivies pour corruption en 2010

Selon le ministre marocain de la Justice, Mohamed Taieb Naciri, le nombre des personnes poursuivies devant la justice en 2010 dans des affaires de corruption a atteint 8.305.

M. Naciri a précisé que parmi ces affaires de corruption figurent celles liées à la fraude, à l'abus du pouvoir et à l'escroquerie.

En vue d'éradiquer ce phénomène, le Parlement marocain avait approuvé, en mars 2007, une loi sur le blanchiment d'argent, qui permet de s'attaquer aux réseaux criminels et terroristes, ainsi qu’aux trafiquants de drogue.

Dans ce contexte, et conformément à cette loi, une unité gouvernementale centrale chargée du traitement des renseignements financiers a été établie.

Le Maroc a aussi procédé à la mise en place d'une Commission présidée par le Premier ministre et dont les travaux sont coordonnés pas le ministre de la modernisation des secteurs publics.

Cette Commission est chargée d'assurer le suivi de l'application du plan d'action du gouvernement en matière de moralisation de la vie publique et de lutte contre la corruption.

La protection des témoins constitue l'une des principales recommandations contenues dans le rapport de l'Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) publié en 2009. Il s'agit du projet de loi portant sur la protection juridique aux victimes, témoins, experts et aux dénonciateurs de la corruption.

Ce projet de loi vise à encourager les citoyens à s'acquitter de leur devoir dans la moralisation de la vie publique à travers la dénonciation des crimes de corruption et le témoignage devant la justice en toute liberté et impartialité et à garantir leur protection contre toute menace.