L'économie marocaine a résisté à la mauvaise conjoncture extérieure (DR)

Maroc: les indicateurs économiques sont au vert, selon le rapport de la Bank Al-Maghrib

L'économie marocaine a réalisé des performances appréciables durant l'année 2011, reflétant essentiellement la vigueur de la demande intérieure et ce, malgré une conjoncture extérieure difficile et un environnement perturbé, selon le rapport de l'Institut d'émission du Maroc, Bank Al-Maghrib.

Selon les indicateurs de la Banque centrale du Maroc, présentés jeudi 9 août au roi Mohammed VI, le produit intérieur brut (PIB) s'est accru de 5%, contre 3,6% en 2010, en relation avec les bonnes performances du secteur agricole et l'augmentation significative de la valeur ajoutée des activités non agricoles.

Déficit à hauteur de 7% du PIB

D'après M. Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, l'inflation était restée maîtrisée, en se stabilisant à 0,9 % malgré le renchérissement des prix internationaux des matières premières et à la faveur de la poursuite de la politique de soutien des prix. Le taux de chômage aurait par ailleurs reculé en 2011.

S'agissant des finances publiques, M. Jouahri a noté que la progression significative des dépenses courantes avait négativement impacté la situation budgétaire, le déficit ayant atteint près de 7% du PIB, en dépit de la hausse des recettes fiscales.

Il a relevé la détérioration du déficit du compte courant de la balance des paiements, qui a engendré une nouvelle contraction des réserves de change.