Maroc : le mouvement du 20 février maintient la pression

Le mouvement du 20 février qui regroupe, en plus des islamistes du groupe Justice et bienfaisance, des "cyber-militants" indépendants et des militants d'extrême-gauche, maintient la pression en revendiquant des changements radicaux et plus de justice sociale.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche 10 juillet dans les grandes villes du pays, sous la surveillance d’un important dispositif policier.

Dans le quartier populaire d'Oulfa, plus de 8 000 personnes ont scandé pacifiquement des slogans réclamant «moins de corruption et une répartition équitable des richesses», rapporte un journaliste de l’AFP.

"Non au cumul de la fortune et du pouvoir", "La souveraineté au peuple", "Nous voulons plus d'égalité", ont martelé les manifestants scandaient les manifestants à Casablanca. A Rabat, la capitale du royaume, plus d'un millier de personnes dont des islamistes ont également manifesté à la place Bab El Had, dans le centre ville, rapporte l’AFP.

Des manifestations ont également eu lieu dans la ville de Tanger, dans le nord.

Ces manifestations interviennent dix jours après un référendum populaire sur une réforme constitutionnelle proposée par le roi et adoptée à plus 98 % des Marocains.