Son dernier roman, Boulevard de l’abîme, a été publié en octobre dernier à l’occasion du 22e Salon international du livre d’Alger (Sila) auquel il avait pris part... (DR)

Décès de l’écrivain et universitaire algérien Noureddine Saâdi

L’écrivain et universitaire Noureddine Saâdi est décédé jeudi après-midi à Paris, à l’âge de 73 ans.

Noureddine Saâdi, homme de gauche, est auteur de nombreux ouvrages, notamment Dieu et le fil (1996), La nuit des origines (2005), ou encore La maison de lumière (2000).

Son dernier roman, Boulevard de l’abîme, a été publié en octobre dernier à l’occasion du 22e Salon international du livre d’Alger (Sila) auquel il avait pris part.

Noureddine Saâdi s’est également beaucoup intéressé aux artistes algériens en publiant Koraïchi, portrait de l’artiste à deux voix (1999), Matoub Lounès, mon frère (1999), Denis Martinez, peintre algérien (2003), Alloula, vingt ans déjà !, ouvrage collectif publié en 2014, puis Houria Aïchi, dame de l’Aurès sorti en 2013.

Noureddine Saâdi a aussi signé de nombreuses contributions et chroniques dans la presse algérienne et française.

Juriste de formation, le défunt, né en 1944 à Constantine, a fait des études, puis enseigné à la faculté de droit d’Alger. Comme de nombreux autres intellectuels de gauche qui étaient ciblés par les intégristes islamistes du FIS et du GIA, il a quitté l’Algérie en 1994, pour s’installer en France où il a enseigné à l’université d’Artois dans le nord du pays.

Noureddine Saâd revenait régulièrement en Algérie où il avait conservé de nombreuses attaches avec ses amis et camarades