Israël bombarde un hôpital à Gaza : au moins 200 morts

Israël bombarde un hôpital à Gaza : au moins 200 morts

Le bombardement israélien de hôpital Ahli Arab, situé dans le centre de Gaza, a fait au moins 200 morts, selon le ministère palestinien de la santé. Mahmoud Abbas décrète trois jours de deuil national. Le président de l'Autorité palestinienne a qualifié cet incident de « massacre » et a annulé sa rencontre avec Joe Biden prévue en Jordanie.

Dans un communiqué, Israël dément être à l'origine du tir et accuse le djihad islamique dont un missile aurait raté sa trajectoire, selon l'armée. 

Des manifestations ont aussitôt éclaté en Cisjordanie et en territoires occupés, ainsi que dans plusieurs capitales arabes et en Turquie. Le président Erdogan a exigé "l'arrêt immédiat de cette violence sans précédent".

Tedros Adhanom Chebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « condamne fermement l’attaque contre l’hôpital Ahli Arab » et appelle « à la protection immédiate des civils et de l’accès aux soins, ainsi qu’à l’annulation des ordres d’évacuation ».

L'Égypte a également condamné l'attaque, la qualifiant de « violation grave du droit international et humanitaire »

Lever le blocage de l’aide humanitaire

Le pays appelle Israël à « mettre fin à sa politique de punition collective contre la population de Gaza » et demande à tous les pays du monde d'intervenir pour mettre un terme à ces violations et les condamner fermement. 

Le ministère égyptien des affaires étrangères demande également à Israël de cesser de cibler les environs du terminal de Rafah afin de permettre aux pays et aux organisations d'acheminer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.