Pour son premier choc en Ligue des Champions, le MHSC s'est incliné par 2 buts à 1 face à Arsenal. Médiaterranée Languedoc-Roussillon dresse un bilan critique. (DR)

MHSC-Arsenal (1-2) : une défaite faite d'honneurs et de regrets en Ligue des Champions

Pour son premier round en Ligue des Champions, le MHSC s'est incliné par 2 buts à 1 face à Arsenal. Une défaite qui rappelle que la bande son de la musique de la Ligue des Champions avait très mal commencé à résonner dans l'enceinte de La Mosson, en préambule de la confrontation, un bug technique qui sonnait comme un mauvais signe pour les Montpelliérains... Ils ont pourtant tenu la dragée haute, face aux Gunners d'Arsenal, en monopolisant littéralement le ballon et les occasions face à leur adversaire, tout au long de la seconde mi-temps.

Après avoir mené au score dès la 7ème minute sur un penalty transformé par Belhanda avec une superbe Panenka, les Montpelliérains se sont très rapidement fait rattraper par leurs nouveaux démons de la saison 2012-2013 en encaissant, coup sur coup, deux buts en deux minutes, à la 16ème (Podolski) et à la 18ème (Gervinho).

Deux buts encaissés en deux minutes

Ces « trous » de la défense rappellent ceux observés vendredi dernier en championnat contre Reims, promu en Ligue 1. Et ce ne sont pas les seuls points communs observables avec la physionomie du match du jour, d'où le MHSC ressort cependant avec les honneurs après avoir mené le jeu durant toute la seconde période face aux Gunners : comme face à Reims, le MHSC a dominé le jeu, en multipliant les occasions franches, sans faire trembler les filets, à l'image de Younès Belhanda qui, à la 79ème minute, est parvenu à dribbler un Gunner dans la surface de réparation, pour finalement tirer sur le gardien, alors qu'il était complètement démarqué au point de penalty...

Au rayon des bonnes nouvelles, le MHSC a joué ce match avec la manière. Il s'incline certes face à Arsenal comme à Reims, mais cette fois-ci avec les honneurs et la conviction redécouverte que l'équipe pailladine s'est faire le jeu à répétition, du milieu de terrain, jusque devant, ou dans, la surface de réparation, suscitant au passage les nombreuses fautes de son adversaire. Comme l'a montré, à plusieurs reprises, Cabella, dont une frappe somptueuse (54') s'est écrasée sur la transversale du portier d'Arsenal, bien secoué footballistiquement ce soir. C'est aussi Cabella qui aurait pu obtenir un nouveau pénalty dans la dernière ligne droite du match, après avoir provoqué la défense des Gunners, un penalty malheureusement non sifflé par l'arbitre central, alors que la faute le méritait largement...

Le MHSC est très fort dans l'animation du jeu

Mais on ne peut pas gagner un match qu'avec des penaltys. Et à cet égard, au rayon des mauvaises nouvelles, l'impuissance symptomatique d'Herrara, hors-jeu sur ces deux occasions franches, après être entré à la 77ème minute (en remplacement d'Estrada) à quelque chose d'inquiétant, pour cette saison, quant au potentiel de l'équipe de Montpellier. Une équipe qui, pour l'heure, n'arrive que difficilement à marquer et prend très facilement des buts.

En guise de jokers montpelliérains, rappelons que ce match était le premier disputé en Ligue des Champions par le MHSC et qu'Olivier Giroud, titularisé ce soir par Arsène Wenger jusqu'à la 75ème minute, n'a toujours pas réussi à marquer sous le maillot des Gunners...

Ceci explique peut être cela ? Médiaterranée vous laissera répondre à cette question et mettra en exergue la très grande vivacité exprimée par Benjamin Stambouli au milieu du terrain. Encore une histoire de milieu de terrain ! Certainement le niveau de jeu où Montpellier est le plus performant en ce début de saison... Des honneurs, donc, mais aussi des regrets ! Beaucoup de regrets...

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