les patriotes combattents pour la défense de la République contre la barbarie... (DR)

Algérie: 3ème 20 Août à Saharidj, le cri de révolte des patriotes

Notre seul capital est la défense de la République réaffirment les patriotes réunis en ce Jeudi 20 Août 2015 à Saharidj, et rappellent que les 20 Août qui se sont succédés dans les années cinquante consolidaient le 1er Novembre 1954 accoucheur de cet Etat moderne.

Si on ne peut pas les suivre dans leurs revendications syndicales, des plus légitimes, je ne comprends pas qu’ils soient aussi isolés jusqu’à croire que la revendication de leur statut de résistant apparaisse aux yeux de beaucoup comme une revendication corporatiste. La liste des martyrs d’une seule commune n’est-elle pas la preuve de leur fidélité au combat de Novembre et à Didouche Mourad (1) qui a souhaité qu’une fois mort on puisse défendre sa mémoire et de tous ceux et celles qui sont mort pour cette terre, cette République.

Ils sont jeunes, ils sont parfois d’une même famille, des frères à avoir donnés leurs vies face à cette horde sauvage pour nous préserver de la barbarie. Aujourd’hui ce même pouvoir qui a fait la loi de la Réconciliation, qui « excluait » disait-il les terroristes aux mains tachées de sang, sans oser l’inscrire, est pire qu’un torchon, que beaucoup de ceux qui se l'ouvraient pour défendre cette loi, devraient aujourd'hui se l'avaler pour se repentir au nom des terroristes.

Non § disait le jeune représentant de la commune de Saharidj, notre ennemi principale n’est pas Madani Mezrag le chef de l'A.I.S mais la traitrise du pouvoir et j’ajoute quant à moi que la grande traitrise est celle des citoyens et principalement des partis politiques qui se la ramènent aujourd’hui sans jamais l’invoquer comme faute, malgré les turpitudes de ce chef de guerre du FIS.

N’a t-il pas assassiné, ne s’en est-il pas vanté, n’a t-il pas réuni par deux fois ses acolytes, n’a t-il pas été élevé au grade de personnalité nationale, alors que l’armée continue à les poursuivre et souvent à les subir avec la mort de jeunes soldats et officiers ?

Ceux qui hier avaient cru se réconcilier avec les terroristes ou ceux  qui se taisent aujourd’hui face à leurs menaces glissent malgré eux dans les rangs des souteneurs de « takhir ezzamane ».

Ils sont de plus en plus nombreux qui par leur silence accompagnent les ennemis de l’habit féminin, les ennemis de la daridja, les ennemis de l’émancipation du peuple et risquent de ramener le pays dans les bras des islamistes, ces obscurantistes, ces intégristes. Les 20 Août, les paroles de Didouche, les victimes du terrorisme, la traitrise du pouvoir... ne sont-ils pas suffisant pour se ressaisir ?

(1) un des six fondateurs du Front de libération nationale (FLN) en 1954, combattant de la lutte de libération