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Libye: Le patrimoine culturel en danger

Si la population libyenne reste la première cible et victime des attaques impitoyables du colonel Kadhafi, le patrimoine culturel du pays n'est pas non plus épargné par la folie destructrice. Très inquiets au sujet de ce patrimoine biens culturels en Libye, les membres de l'Unesco et en particulier la directrice Irina Bokova, tirent la sonnette d'alarme.

Ils ont prévenu les autorités de cette situation, ainsi que la coalition d'États afin que soient délimitée une zone d'exclusion aérienne et que soit respectée la Convention pour la protection du patrimoine historique et culturel.

Huit pays parmi les dix qui forment cette coalition impliquée dans l'application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies, font partie de la Convention: Belgique, États-Unis, Espagne, Canada, Qatar et France.

Dans la lettre destinée aux ambassadeurs de ces États,  Madame Bokova a souligné que "Le patrimoine culturel de la Lybie revêt une importance pour l'humanité toute entière! Plusieurs sites majeurs témoignent des grandes réalisations techniques et artistiques des ancêtres du peuple et constituent un legs précieux".

La Libye possède cinq sites inscrits dans le registre du patrimoine mondial de l'Unesco : l'ancienne ville de Ghadamès, les sites rupestres de Tadrat Acacus, le site archéologique de Cyrène, site de Leptis Magna et le site de Sabratha.

Irina Bokova a aussi souligné que l'Unesco, en vertu de l'article 23 de la Convention, envisage de faire tout ce qui est possible pour protéger des biens culturels en Libye.

Djana Mujadzic