Quand la crise politique s’immisce dans le monde du football 

La crise du Golfe s’est invitée dans le monde du football. Six pays arabes ont décidé de boycotter la coupe du monde en 2022 si le Qatar organisait l’événement. 

Organiser la coupe du monde de football au Qatar pourrait compromettre la sécurité des milliers de fans ont assuré les six pays à l’initiative de ce mouvement contestataire. L’Arabie saoudite, l’Égypte, le Yémen, la Mauritanie, les Émirats arabes unis et le Bahreïn ont décidé de faire appel contre la décision de la FIFA. Mais leur menace n’est pas prise au sérieux. Selon le pure player Cairo Scene, la Fédération n’a pas à s’inquiéter. Les pays concernés se sont rarement qualifiés lors de cette compétition. L’Arabie Saoudite y a participé quatre fois, l’Égypte l’a fait à trois reprises et les Émirats seulement une fois. Les trois autres états n’y ont jamais contribué. 

Mais comment en sont-ils arrivés à ce point ?

Début juin, le 5 plus précisément, les six États arabes ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec Doha. Ils accusent la petite monarchie de financer le terrorisme. Autrement dit, le Qatar financerait des groupes extrémistes. Vrai ou faux, personne ne peut l’affirmer mais en attendant les accusations sont sérieuses. Le rapprochement avec l’Iran est également pointé du doigt. Selon BFMTV, il s’agit de la crise la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du golfe. 

De plus, de nombreuses mesures de rétorsion ont déjà été prises à l’encontre du Qatar. Les États ont ordonné à leur diplomate de quitter la monarchie. Les vols vers Doha ont été suspendus. Les ressortissants du golfe avaient 14 jours pour quitter les Émirats, l’Arabie et le Bahreïn. 

En ce moment, l’Union européenne, le Koweït et les Etats-Unis essayent de trouver une solution mais la crise semble perdurer.