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Maroc : l’avenir passe par les énergies vertes

Après les premières assises de l'énergie tenues en mars 2009 à Rabat, la ville d'Oujda, située à 520km à l'est de Rabat, abritera mardi la deuxième édition avec pour thème central "Les énergies vertes, un élan pour le Maroc".

Ces assises, orientées vers les opérateurs, marocains et internationaux, devraient rassembler un millier de participants et serviront de catalyseur pour des rencontres et échanges productifs. L'industrialisation, la formation des compétences, la recherche et le développement, ainsi que l'intégration régionale et le développement local seront les enjeux des discussions.

Selon Mme Amina Ben Khadra, ministre marocaine de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, «cette 2ème  édition constituera un important événement pour confirmer l'engagement du Maroc dans le développement des énergies vertes comme vecteur essentiel du développement durable et de la préservation de l'environnement.»

Cette grande manifestation intervient au moment où le Maroc a été choisi pour la réalisation du 1er projet pilote du mégaprojet Desertec, projet géant de centrales solaires en Afrique et au Moyen-Orient dont la production démarrera en 2015-2016.

Ce projet, qui entre dans le cadre du plan solaire méditerranéen adopté au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM), vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censées fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe.

L'investissement nécessaire global est estimé à quelque 400 milliards d'euros. L'appel d'offres sera lancé en 2013.

Isabelle Appy (avec agences)