Ex-Salafiste, l’écrivaine Henda Ayari a annoncé porter plainte contre l'islamologue Tariq Ramadan pour "viol, agression sexuelle et harcèlement". (Capture d'écran Facebook)

Affaire Tariq Ramadan :  Henda Ayari porte plainte pour "viol, agression sexuelle et harcèlement"

Ex-Salafiste, l’écrivaine Henda Ayari a annoncé porter plainte contre l'islamologue Tariq Ramadan pour "viol, agression sexuelle et harcèlement" sur le réseau social Facebook. De son côté, Tariq Ramadan n'a pas depuis réagi à cette affaire sur les réseaux sociaux où il diffuse des versets. 

Après avoir accusé ce matin, sur Facebook, l’islamologue Tariq Ramadan de l’avoir violée et menacée, elle et ses enfants, l’écrivaine Henda Ayari a annoncé sa décision de porter plainte. Pour "viol, agression sexuelle et harcèlement" :

La plainte a été déposée au parquet de Rouen et sera défendue devant la justice par Me Jonas Haddad. Sur Facebook, l’écrivaine avait aussi accusé Tariq Ramadan de « manipulation » et invité d’autres éventuelles victimes à également briser le silence.

"J'espère vraiment que d'autres femmes victimes, comme moi, oseront parler, et dénoncer ce gourou pervers qui utilise la religion pour manipuler les femmes !"

De son côté, Tariq Ramadan ne s’exprime pas publiquement sur les réseaux sociaux concernant cette affaire. Ironie du sort, il avait publié sur Facebook ce post, quelques heures avant que Henda Ayari ne lance son pavé dans la mare en mode hashtag #BalanceTonPorc :

Un post dont voici la traduction :

« Notre incapacité à interpréter précisément les textes religieux rend le progrès des idées très difficile et donne lieu à beaucoup de polémiques, cela ne favorise pas le progrès et les musulmans finissent par être enfermés dans leur idées. Le statut de la femme en est un bon exemple. »

Suite à ce tweet posté après le cri lancé par Henda Ayari sur Facebook, Tariq Ramadan a posté cet autre message directement via Twitter :

Voici la traduction de ce verset : « Dieu et les anges prient pour le Prophète ».

A l’heure où sont écrites ces lignes, Médiaterranée n’a pu pour l’instant être en contact avec les deux parties désormais devant la justice de la République française. A suivre !