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Conférence de Copenhague : un accord à l'arraché, dans la confusion

Fiasco, échec, impasse, scandale… les qualificatifs ne manquent pas au petit matin de ce samedi hivernal pour qualifier les résultats de la conférence de Copenhague sur le climat.

 Les chefs d’Etat réunis depuis vendredi au chevet de la planète se sont quittés dans la confusion, laissant derrière eux un accord vague sans engagement aucun, un texte pour la forme en somme, véritable empreinte de l’irresponsabilité des dirigeants actuels en ce bas monde.

 Dans ce texte, ceux-ci prévoient seulement de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels. En ce qui concerne les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés à l’horizon 2020, il faudra attendre le mois prochain.

Les différents pays ont aussi accepté de consacrer 100 milliards de dollars par an d’aide aux pays en développement à compter de 2020. Mais nul ne se fait vraiment d’illusion sur la solidité d’un tel engagement.

Les négociations, dit-on, auraient ont buté sur la question de la répartition des efforts pour contrer le réchauffement. Washington et Pékin, deux grands pollueurs de la planète s’opposant sur des questions essentielles : les garanties de vérification des engagements, le financement de la lutte contre le réchauffement et le niveau des émissions.

Nicolas Sarkozy a estimé qu’il manquait deux choses à cet accord : l’objectif de réduction globale de 50% des émissions de CO2 d’ici 2050 et la future création d’une Organisation mondiale de l’environnement pour vérifier la mise en oeuvre des engagements de chacun. Il a souligné que cela constituait pour lui deux déceptions mais il a néanmoins ajouté qu’il assumait l’accord conclu à Copenhague.

Une autre conférence sur le climat est programmée à Bonn en Allemagne dans 6 mois.

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