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Journée Internationale des Droits de l'Enfant: un combat toujours inachevé

Que sont donc les enfants devenus dans ce monde de brutes ? Quelle part de souffrance et de privations les plus démunis d’entre eux vont-ils encore supporter dans un système devenu fou, face à un contexte de crise, d’affrontements sanglants, de guerres dévastatrices, de désordre climatique, d’injustices et d’inégalités ?

La Journée Internationale des Droits de l’Enfant, commémorée le 20 novembre, devrait permettre de mesurer les progrès réalisés. Mais quelles que soient les avancées, il est certain que beaucoup reste à faire sur le chemin du bien-être de tous les enfants du monde.

Pour s’en convaincre, il suffit de penser aux petits chiffonniers du Caire orphelins de mère Teresa, aux enfants haïtiens qui avalent des galettes de boue pour tromper la faim, à ces adolescents qui triment dur pour venir en aide à leur famille, à ceux qui, à quelques heures d’avion d’ici, tendent la main au touriste qui traîne ses guêtres; sans oublier aussi qu’au coin de sa rue peut-être, il en est qui subissent la bêtise et la cruauté des adultes, leurs comportements pervers, leurs actes de maltraitance.

C’est sûr, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant constitue un socle de normes d’appréciation des mesures et des politiques infiniment précieux. Mais peut-être faut-il que les institutions puissent, au-delà des seuls rapports, faire réellement pression sur les Etats qui ont engagé leur responsabilité.

Tant il est constamment établi, depuis la ratification de cette cinquantaine d’articles, que le combat est long pour la protection des enfants, difficile et toujours inachevé.

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