Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes: une cause universelle

Le tableau est noir, au bilan révoltant, et les chiffres font froid dans le dos. Les violences faites aux femmes revêtent diverses formes. Elles se révèlent sans surprise au-delà de la sphère habituelle de la vie des couples, prolifèrent dans le monde du travail, actes sournois d’atteinte aux droits et à l’égalité, font tache d’huile dans des quartiers défavorisés, pratiques d’un autre âge nourries d’obscurantisme.

Battues, humiliées, exploitées, harcelées, asservies… la liste des qualificatifs est longue, y compris dans les sociétés démocratiques. Cela étant, force est de reconnaître qu’en France, les efforts combinés des pouvoirs publics et des associations ne sont tout de même pas vains.

L’information circule de mieux en mieux, les tabous sautent un à un et les langues se délient. De plus en plus, les femmes qui vivent cet enfer osent réagir, dénoncer et demander une prise en charge.

Démarche essentielle pour la prévention de la récidive : maris et compagnons violents acceptent même parfois de se confier et de se regarder en face.

Puissent seulement ces expériences aider et appuyer le travail des associations, nombreuses, qui se battent ailleurs sur le même thème, dans des pays à la démocratie sous cloche. Quand le statut même de la femme dans la société est mis sous tutelle au nom de principes religieux et autres prétextes fallacieux se prévalant des traditions, de la culture et des modes de vie.

Le combat est doublement difficile face à ces citadelles pour grignoter les périmètres de ces déchaînements machistes. La cause des femmes victimes de violence est universelle.