La droite israélienne et les faucons se préparent à torpiller tous les espoirs de paix

Les boulangeries de Gaza sont à bout de souffle, faute de farine, d’électricité et de carburant. Privée de blé, la meunerie locale a stoppé ses machines. Tandis que les éleveurs de volailles sont contraints de sacrifier les élevages, par manque de fourrage et de gaz pour entretenir les couveuses. Même la presse est désormais interdite d’accès sur le territoire, les journalistes sont systématiquement refoulés. Les Palestiniens qui vivent ainsi l’enfer des pénuries et des conditions humanitaires désastreuses, agoniseront sans témoins. 

Israël a resserré l’étau et reste complètement sourd aux appels de la communauté internationale. Peu importe la "profonde inquiétude", exprimée par le secrétaire général de l'ONU. Au diable les appels du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme pour la levée d’un « blocus qui viole les lois internationales ». L’Etat Hébreu n’en a cure.

Prétexte invoqué : les tirs sporadiques de roquettes provenant des groupes armés du Hamas. Ces actes-là sont certes condamnables dans le contexte de cessez-le feu convenu entre les deux parties. Ils n’en restent pas moins la conséquence de la stratégie d’étouffement imposée par Israël à la population palestinienne.

Cette stratégie est partie intégrante d’une politique globale d’abandon du processus de paix. Au même titre que la poursuite des colonies sauvages en Cisjordanie et l’indulgence à l’égard des exactions commises par des colons ivres de racisme et de haine à l’encontre des palestiniens cueilleurs d’olives.

En Israël, le crépuscule politique d’Ehud Olmert et la déroute de Tzipi Livni sur le terrain du rassemblement laissent le champ libre à la droite.

Annoncée favorite dans les sondages et entourée de faucons, celle-ci se prépare à torpiller tous les espoirs de paix.