Le groupe de rock franco-algérien s’est produit pour la première fois au Caire ce mardi 6 juin. Nous sommes partis à la rencontre d’Hocine Boukella et de son équipe composée de Simon Clavel, Eric Rakotoarivony, Abdennour Djemai et la manager Ira Wiz. 

Cheikh Sidi Bémol, au Caire pour la première fois

Le groupe de rock franco-algérien s’est produit pour la première fois au Caire ce mardi 6 juin. Nous sommes partis à la rencontre d’Hocine Boukella et de son équipe composée de Simon Clavel, Eric Rakotoarivony, Abdennour Djemai et la manager Ira Wiz. 

17h00 à peine et l’équipe se prépare déjà avant de monter sur scène… Leur passage est prévu à 22h30. Leur son couvre légèrement les chants religieux des restaurants du magnifique jardin Al-Azhar. Avant d’entamer les derniers préparatifs, Hocine Boukella, fondateur du groupe Cheikh Sidi Bemol se confie à Médiaterranée. 

Pieds nus, vêtu d’un short et d’une chemise bleue à motif et d’un air plutôt décontracté, Hocine se dit enthousiaste de jouer pour la première fois au pays des Pharaons. Pour l’occasion, il a décidé d’interpréter devant le public cairote des extraits de tous ses albums. Il préfère avertir tout de même que le rock sera très présent durant la soirée même si tous les genres seront au rendez-vous. 

De manière générale, le leader aime mélanger les styles musicaux. De cet amour, il a créé sa propre musique qu’il qualifie d’ailleurs de « libre ». 

« J’aime imaginer que tout est possible. J’aime mélanger l’Orientale et l’Occidentale. De cette sorte tout le monde peut se reconnaître et les peuples peuvent se rencontrer. La musique peut aider à rapprocher les individus et à renforcer le vivre-ensemble surtout en ces temps difficiles. J’aime aussi mélanger les genres pour casser les frontières. En réalité, les frontières, on décide de les imposer mais rien ne nous empêcher de transgresser et de les supprimer. Au moins dans notre imaginaire. »

Ses créations sont qualifiées de « gourbi-rock ». Dans un langage plus commun, cela veut dire, du rock fait « avec les moyens du bord ». Sourire en bouche, Hocine explique que sa musique reflète sa personnalité. « Une musique qui ne se prend pas trop au sérieux » précise-t-il. 

Il est déjà 18h00. Le groupe doit effecter les balances et tout ajuster avant que l'équipe technique aille rompre son jeûne.