A l’image des pires crimes commis dans l’histoire récente de l’humanité

Washington réaffirme son soutien à la stratégie génocidaire d’Israël

Israël et les États-Unis se retrouvent de plus en plus isolés sur la scène internationale face à la guerre qui dévaste Gaza. En dépit des appels mondiaux à un cessez-le-feu, y compris un vote non contraignant très probable au sein des Nations Unies au plus tard dans la journée de mardi 12 décembre, Israël poursuit ses bombardements aveugles, en affirmant cibler le Hamas, ce que nul ne croit désormais à travers le monde.

La situation à Gaza est épouvantable avec plus de 18 000 Palestiniens tués depuis le début de l'offensive israélienne, suite à l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants, et plus de 80 % des 2,3 millions d'habitants ont été contraints d'abandonner leurs domiciles. Le nord de l'enclave côtière a été dévasté, poussant des centaines de milliers de personnes à se réfugier dans des zones jugées plus sûres au sud, dont l'espace est de plus en plus restreint.

Le système de santé de Gaza s’est effondré, et les efforts d'aide humanitaire sont entravés, alertant sur le risque de famine et de propagation de maladies parmi les déplacés entassés dans des abris surpeuplés et des camps de tentes. Des frappes nocturnes et de mardi dans le sud de Gaza ont tué au moins 23 personnes, y compris dans des zones où les civils avaient été invités à se mettre à l'abri. Un chirurgien de l'hôpital Al-Awda a été blessé, et l'établissement, qui a été encerclé par les forces israéliennes, est au cœur du conflit.

L’armée bombarde les survivants qui se déplacent pour se mettre à l’abri

Face à cette pression internationale croissante, le secrétaire général de l'ONU et les États arabes ont été rejoints par une large partie de la communauté internationale pour réclamer un cessez-le-feu immédiat. Toutefois, les États-Unis ont mis leur veto aux efforts du Conseil de sécurité de l'ONU la semaine passée, tout en envoyant des munitions à Israël.

Entre temps, la population civile de Gaza continue de souffrir de pénuries en biens essentiels avec des restrictions d'accès à l'aide humanitaire. Israël contraints les survivants Gazaouis au déplacement vers des zones présumées sûres au sud, mais qu’Israël bombarde férocement. Les combats alentour de Khan Younis ont provoqué des déplacements massifs vers Rafah et aux frontières avec l’Égypte, des zones également pilonnées. 

Benjamin Netanyahu et son ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, promettent de continuer à semer la mort dansl’enclave en ruine. La stratégie génocidaire est de plus en plus évidente et les dirigeants israéliens l’avouent désormais en annonçant un enchaînement ininterrompu de frappes et en poussant les habitants à se cantonner dans une portion du territoire, sans doute pour en faciliter l’extermination. Tel Aviv reproduit les pires crimes commis dans l’histoire récente de l’humanité, avec la complicité de Washington.