Dans sa vidéo publiée sur Facebook puis enfin supprimée par le réseau social, Larossi Abballa commence par prêter allégeance à Abu Bakr al Bagdadi, porte-parole de l’EI, et appelle à multiplier les actions terroristes contre les policiers, les rappeurs, les journalistes, en énumérant une longue liste de noms. (Capture d'écran David Thomson/Twitter)

Tueur du policier et de sa compagne, Larossi Abballa a revendiqué son acte terroriste en direct live sur Facebook

D'Orlando à Paris, l'horreur de la barbarie intégriste poursuit sa triste route avec le meurtre au couteau d'un policier et de sa compagne, un acte terroriste revendiqué cette fois-ci en direct live par Larossi Abballa, "soldat de l'Etat Islamique".

Au lendemain soir de l’atroce attentat d’Orlando survenu aux Etats-Unis, l’intégrisme a encore horriblement frappé sur le sol français à l’arme blanche et via le réseau social Facebook, sept mois jour pour jour après les attentats de Paris. Cette fois-ci, c'est à Magnanville, commune située près de Paris, dans les Yvelines : Jean-Baptiste Salvaign, commandant de police originaire de Pézenas (Hérault) a été tué chez lui, alors qu'il était en tenue civile, par Larossi Abballa.  Comme son épouse, Jessica Schneider, adjointe administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie, retrouvée morte par le RAID dans leur logement, suite à l'assaut mené par ces forces spéciales à l'issue de négociations infructueuses.  

Larossi Abballa était un Français d’origine marocaine âgé de 25 ans qui a, comme Mohamed Merah, connu un passé de petit délinquant, avec plusieurs passages en prison avant d’être enrôlé dans une filière djihadiste et d’être signalé et condamné pour ce fait en 2013.

 

 

Il avait ensuite à sa sortie de prison ouvert un restaurant snack et restait sous étroite surveillance des services de la lutte anti-terroriste, écoutes à l'appui, jusqu’à ce qu’il commette sans que cela n'ait pu être prévu, l’horreur de ce lundi soir : comme l’a rapporté le journaliste David Thomson, Larossi Abballa s’est filmé en direct live sur sa page Facebook dénommée "Mohamed Ali" aux côtés de ses deux victimes et de leur enfant de 3 ans retrouvé en vie par le RAID après son assaut, pour revendiquer son acte terroriste de soldat de l’Etat Islamique.

Image retirée.

Sur son profil Twitter, David Thomson continue de rendre compte de toute l'horreur de ce qu’il a vu :