De nouvelles réformes attendent les lycéens à la rentrée prochaine. Une chose est sûre, ils auront un programme moins chargé et surtout moins conforme à la réalité.

Le gouvernement égyptien décide d’alléger le programme d’histoire… en supprimant la révolution de la place Tahrir

Le ministère de l’éducation égyptien souhaite faire l’impasse sur le soulèvement du 25 janvier 2011 et celui du 30 juin 2013 que le pays a connu durant le printemps arabe. Explications.

De nouvelles réformes attendent les lycéens à la rentrée prochaine. Une chose est sûre, ils auront un programme moins chargé et surtout moins conforme à la réalité. 

D’après le journal étatique « Al Ahram », le ministre de l’éducation souhaite supprimer les deux révolutions des cours d’histoire enseignés aux lycéens afin d’accorder plus d’importance à l’histoire des pays arabes et à l’histoire du monde. 

Pour justifier cette décision, Jamal Shaqer, professeur d’histoire a déclaré à « Al Ahram » : « Nous ne pouvons enseigner ces deux incidents d’un point de vu historique. Ces événements relèvent de la politique et ce n’est pas notre objectif. Tant que nous n’avons pas reçu des documents issus du ministère sur la véracité des soulèvements et leurs déroulements, nous ne pouvons les raconter aux élèves. Il faut donc les enlever. Parler de l’histoire des pays arabes et celle du monde est bien plus important ».