L’extrême droite allemande entre par effraction dans le paysage politique

L’extrême droite allemande entre par effraction dans le paysage politique

L’entrée de l’extrême droite au parlement allemand est l’événement marquant de cette semaine. L’AfD se hisse au niveau des 12% aux élections législatives de dimanche 24 septembre, soit une progression de 7,9%. Elle prend place en troisième position des forces politiques.

Les sondages indiquent que l’AfD a engrangé les voix d’environ un million d’électeurs des Conservateurs (CDU/CSU, 33%). La formation a surfé, sans surprise, sur le thème sensible de l’accueil massif des migrants par Merkel en 2015. Du coup, cette dernière s’attire d’ores et déjà les foudres d’une partie des militants de sa formation.

« La consternation règne dans les rangs conservateurs et la principale responsable est toute désignée », écrit lundi le quotidien de centre gauche Süddeutsche Zeitung.

L’extrême droite ne s’est pas non plus gênée de truffer sa campagne de propos révisionnistes sur le nazisme, de tirer à boulets rouges sur les musulmans, les étrangers et… Angela Merkel qualifiée de «traître à la patrie».

Un des hommes fort de l’Afd, Alexander Gauland, appelle, quant à lui, les Allemands à se sentir fiers des comportements de leurs soldats durant la Deuxième guerre mondiale ! A peine croyable.

De quoi redonner un nouveau souffle aux fachos, partout en Europe.