craschmaroco.jpg

Crash d'un avion militaire au Maroc : ouverture d'une enquête sur les causes de l'accident

L'armée marocaine a décidé d' ouvrir une enquête pour établir les causes précises de l'accident qui a coûté la vie à 80 personnes à bord de l'avion militaire, de type Hercules C-130.

 

L'avion s'est écrasé contre une montagne mardi matin à 09h00 à 10 km près de Guelmim, à 830 km au sud de Rabat.

Dans un bilan précédent, l'armée marocaine avait indiqué que 78 personnes étaient mortes et trois blessées. Mais une source hospitalière a ensuite déclaré que les deux personnes blessées étaient décédées, portant le nombre de morts à 80.

Un troisième blessé avait été comptabilisé par erreur. L'avion effectuait la liaison Agadir-Laayoune-Dakhla (Sahara occidental) avec à bord 60 membres des Forces Armées Royales (FAR), 12 civils et neuf membres d'équipage.

Selon un communiqué des FAR publié dans la matinée, l'appareil s'est écrasé en raison du brouillard  et de mauvaises conditions météorologiques.

Une source locale a assuré que l'accident était "dû notamment aux mauvaises conditions météorologiques."

"L'avion s'apprêtait à atterrir sur l'aéroport militaire quand on a aperçu une immense fumée venant des montagnes près de Guelmim ", a précisé cette source.

Il s'agit du crash aérien le plus meurtrier de l'histoire du Maroc depuis 1973, année où un avion civile la Royal Air Maroc s'était écrasé près de la capitale, Rabat, faisant 105 morts.

Le dernier accident d'avion au Maroc remontait à 1994, quand un autre appareil de la Royal Air Maroc s'était écrasé près d'Agadir (602 km au sud-ouest de Rabat) faisant 44 morts.

Le Lockheed C-130 Hercules est un avion de transport militaire conçu par les Etats-Unis à la fin des années 1950.

Le roi Mohammed VI a décrété un deuil national, avec mise en berne du drapeau national, pendant trois jours à partir de mardi.

Un communiqué du ministère marocain des Habous et des affaires islamiques indique que les Imams et prêcheurs sont invités à accomplir la prière de l'absent après la prière du vendredi du 29 juillet.