Le coronavirus sort Emmanuel Macron par la petite porte

Lueur d’espoir dans les hôpitaux du grand-Est en France ! Les arrivées aux urgences se ralentissent, restons prudents, mais sans doute est-ce enfin le pic de l’épidémie, disent les praticiens, la courbe va peut-être commencer à descendre et le décompte morbide à chuter.

Le pic ! ce mot désormais magique, apporte l’espoir de voir enfin la nature reprendre tranquillement son cours, hors des sentiers de cette mort qui rode d’un bout à l’autre de la planète comme un défi, un de plus, à l’humanité.

Le virus meurtrier vivra le temps qu’il pourra, le temps que lui laisseront les ripostes thérapeutiques, en attendant, il faut s’en protéger, lui barrer la route et l’anéantir à tous les instants. La tâche immense de tous les dirigeants à travers le monde, une tâche incertaine et des plus ardues dans les pays pauvres d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Ceux-là regardent venir ce qui pourrait être un désastre, à moins que la science fasse un bond dans les pays nantis et que la solidarité suive dans la foulée.

La France s’enlise entre-temps dans une totale incertitude, dans un brouillard épais, à peine discerne-t-on l’image désespérante d’un exécutif empêtré dans un imbroglio de déclarations confuses, d’annonces contradictoires, d’affirmations incohérentes et… de questions sans réponses.

Quand viendront donc ces masques reconnus enfin de grande utilité ? Quand et où pourra-t-on se faire dépister, savoir si l’on a déjà croisé la bestiole sans plus de dommages ou s’il faut se préserver de cette rencontre ? comment sortira-t-on du confinement ? Pourquoi refuser de libérer les prescriptions de chloroquine ?

Les Français sont otages des chaînes TV sources d'informations répétitives, sans intérêt, voire fausses, ils sont livrés à la jungle des réseaux sociaux, terrain privilégié de la désinformation, du complotisme et de la bêtise, d’une bêtise sans retenue, un affront au bon sens, creuset de tous les obscurantismes.

Une chose est sûre les pics surgiront partout dans cette France aux hôpitaux saturés, le virus reculera devant la résistance des soignants dans des conditions périlleuses et la nature fera le reste.

L’histoire retiendra l’hécatombe dans les établissements d’accueil des personnes âgées (EPAHD), l’exposition des habitants des quartiers populaires dans des cités pauvres et surpeuplées.

Le quinquennat d’Emmanuel Macron s’abîme dans une débâcle sans précédent. Son Premier ministre, Edouard Philippe, tente de sauver les meubles, de recoller les morceaux, de faire au mieux pour rassurer. Il prêche dans le désert, quoique disent les résultats pour le moins fantaisistes des sondages d’opinion. On l’écoute sans l’entendre vraiment. La seule réponse sera sans doute dans les urnes.

On peut le dire sans se tromper : le coronavirus, cette bestiole diabolique, sort le chef de l’Etat Français par la petite porte.