Grande marche citoyenne samedi 16 février, en soutien du futur miniplexe de six salles de cinéma à F

Marche pour le CinéMistral: nous nous vîmes mille en arrivant au port

« Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, tant à nous voir marcher avec un tel visage, les plus éprouvés reprenaient courage ». Oui, Corneille était spectateur ce samedi matin, de la marche citoyenne de soutien  à la création d’un miniplexe du CinéMistral à Frontignan. Sauf qu’il se trompe un peu sur le nombre : ils n’étaient pas trois mille en arrivant au port, quai Voltaire mais sûrement mille et il n’y avait personne d’éprouvé ou ayant perdu courage car tous ont montré sourire, entrain, volonté, participation, soutien et conviction, en traversant la ville, de l’actuel Cinémistral, aux anciens chais Botta, sur le quai Voltaire, où est censé être construit le futur miniplexe de six salles de cinéma à Frontignan, afin d’élargir les capacités d’accueil de ce qui veut représenter un nouveau lieu de vie sociale et culturelle dans la ville.

 

Parmi tous ces « guerriers » bien pacifiques toutefois, l’on rencontrait le tout Frontignan de visages plus ou moins connus, avec conseillers municipaux et adjoints, responsables

Des adjoints qui ont eu l'honneur de FR3!!!

et membres de diverses associations, mais des mirevalais, des Gilets Jaunes, des sétois faisaient aussi partie des « renforts », avec des visages connus, comme François Liberti

et même Sébastien Denaja, fortement applaudi au passage, porteur qu’il était d’une banderole de soutien « à un cinéma de quartier » (une manière de voir l’esprit du futur miniplexe) sur une barque voguant sur le canal, à hauteur des chais Botta.

Toute une équipe de convaincus du comité de soutien, rassemblée autour de Priscilla Schneider, avait commencé à « chauffer » la foule au départ avec slogans et paroles de chansons, le « Que je t’aime » de Johnny ayant bien sûr la faveur !

Un très long serpent d'une foule concentrée de plusieurs centaines de personnes.

Monsieur le Maire de Frontignan, Pierre Bouldoire, était du défilé mais sans écharpe tricolore et sans se mettre en évidence, noyé qu’il était dans cette masse, précédée d’une « batucada » et bien protégée par une police municipale à l’ouvrage mais efficace.

Un petit regret peut-être, du côté de l’arrivée aux chais Botta où aucune consigne précise n’avait été donnée, où bon nombre de personnes ont rebroussé chemin faute d’annonce de prise de parole ou autre manifestation, alors que prise de parole il y eut un peu plus tardmais inaudible de tous ceux qui étaient partis.

Une prise de parole des principaux animateurs, dont Priscilla Schneider, mais peut-être un peu tardive.

Toujours est-il que le symbole était fort et a imprimé une belle trace qui devrait bientôt influencer les décideurs. Lesquels, face au pataques qui sinstaure par presse interposée, dans les tractations et projets cinématographiques à Sète et Balaruc, devraient normalement pencher vers la cohérence frontignanaise, tout en maintenant, si possible, comme l’a autre part proposé M.Denaja, un certain « équilibre et une certaine harmonie » entre ces projets de cinémas sur l’Agglo.