Al-Qaida tente de faire pression pour ouvrir des négociations... (DR)

Al-Qaïda au Maghreb (AQMI) menace de tuer les otages français détenus au Niger

L’organisation terroriste a adressé mercredi 19 septembre un message aux familles des quatre otages français du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom enlevés en 2010 au Niger, menaçant d’exécuter ces derniers tout en appelant à la négociation, rapporte le site mauritanien Sahara Media.

Selon, cette même source, Al-Qaïda reproche au gouvernement français d'avoir «l'outrecuidance d'appeler à envahir le pays des musulmans maliens» et appelle à la négociation.

La France a promis d’apporter son appui «logistique» à une intervention militaire africaine pour la reconquête du Nord Mali occupé depuis la mi-juillet par des groupes islamistes armés.

«Cette initiative folle n'aura pas seulement pour conséquence la mort des otages, mais noiera la France toute entière dans les marécages de l'Azawad (Nord du Mali, Ndlr), ce qui aura pour conséquence pour elle et pour son peuple davantage de malheurs et de drames», menace encore Aqmi, selon le site mauritanien.

Les otages seraient toujours en vie...

«Nous annonçons, via ce communiqué, notre disponibilité aux négociations». «C'est le gouvernement français qui a fermé la porte aux négociations et continue de mettre en danger la vie de vos fils (...) Au contraire, nous sommes toujours ouverts à la négociation (...) nous attendons de votre gouvernement qu'il fasse le premier pas, juste en prenant contact avec nous, afin de pouvoir tenir ses dernières promesses et assurances aux familles», assure Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Le président du Burkina Faso Blaise Compaoré, en visite à Paris mercredi, a affirmé que les otages sont «toujours en vie», indique l’AFP.

Reçu par François Hollande, le chef d'Etat africain a assuré que son pays n'avait «pas engagé de négociations» avec les ravisseurs.

«Nous attendons de voir avec les autorités françaises comment gérer au mieux cette question des négociations éventuelles», a-t-il poursuivi, selon l’AFP.