Parti de très loin dans les sondages (7%), sondages qui portaient haut Manuel Valls, Benoît Hamon s’est imposé, selon les résultats partiels de ce premier tour, à hauteur de 36,1% devant l’ex-premier ministre (31,2%) et Arnaud Montebourg (17,7%). (DR)

France : Hamon s’impose au 1er tour de la primaire de la gauche pour la présidentielle face à Valls

Suite à la victoire de François Fillon lors des primaires de la droite, le socialiste Benoît Hamon avait d’emblée annoncé la couleur dans la perspective des primaires de la gauche en déclarant, en substance, qu’il fallait "une gauche de gauche face à une droite de droite".

Parti de très loin dans les sondages (7%), sondages qui portaient haut Manuel Valls, Benoît Hamon s’est imposé, selon les résultats partiels de ce premier tour, à hauteur de 36,1% devant l’ex-premier ministre (31,2%) et Arnaud Montebourg (17,7%). Troisième homme (et faiseur de roi ?), ce dernier a appelé à voter pour Benoît Hamon dimanche prochain.

Tout sauf Manuel Valls ?

Quatrième homme de ces primaires avec 6,8 %, Vincent Peillon n’a pas appellé à voter pour Benoît Hamon ou Manuel Valls, même s’il a rappelé toute sa sympathie pour Arnaud Montebourg... Le cœur de son discours ? Que les quelque deux millions d’électeurs qui ont pris part aujourd’hui à ce premier tour des primaires de la gauche soient encore plus nombreux dimanche prochain, lors du second tour, afin d’asseoir plus la candidature de celui qui sortira premier de cette primaire de la gauche dénommée "La belle alliance populaire".

A l’heure où sont écrites ces lignes, nous ne savons encore quelles sont les positions des autres candidats en lice, signe que les smartphones vont chauffer dans les prochaines heures et les prochains jours dans cette primaire de la gauche qui, outre le choix des électeurs à venir dimanche prochain pour le second tour de ce suffrage, peut paraître encerclée, dans d’autres dimensions, par les candidatures à l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon. De son côté, François Hollande, actuel président de la République française issu du Parti Socialiste dont il reste une haute figure, a choisi d’être actuellement dans le désert de l’Atacama et de ne pas commenter les résultats électoraux de cette primaire après avoir décidé de renoncer à se représenter à l’élection présidentielle. A suivre !