Algérie : petits et grands espoirs pour la boxe et l’athlétisme
L'Algérie est présente à la 29ème édition des JO avec 61 athlètes. Lors des Jeux précédents, à Athènes, les Algériens étaient revenus bredouille. Ils espèrent faire mieux pour cette fois en misant sur la boxe, le judo et l’athlétisme.
Quelques noms figurent parmi les favoris, notamment Baya Rahouli au triple saut, Madi au 800m, Boukenza ou encore Boulehfane au 1 500m. L’espoir est grand de les voir monter sur le podium, même si la compétition s’annonce rude avec la présence d’athlètes de renom qui vont placer la barre très très haut.
Mais c'est surtout en boxe que l'Algérie conserve apparemment le plus de chances de récolter des médailles.
Abdelhadi Dlellab, le directeur technique national, redescendu attend beaucoup de ses huit boxeurs, dont Naoufel Ouattah, l'une des valeurs sûres du noble art algérien.
Rappel : Il a fallu attendre les JO de 1984 à Los Angeles (Etats-Unis) pour voir les athlètes algériens offrir à leur pays les toutes premières médailles de son histoire.
C’est Mohamed Zaoui (-75 kg) et Moussa Mustapha (81 kg) qui avaient alors inauguré La moisson. Celle-ci s’est poursuivie à Barcelone avec le défunt Hocine Soltani ( médaille de bronze), avant qu'il ne décroche celle en or quatre ans plus tard à Atlanta (1996), en compagnie de Mohamed Bahari (1996) et enfin Mohamed Allalou et Mohamed Bahari (2000) à Sydney.