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L'Algérie développe un programme de formation professionnelle pour les jeunes victimes du terrorisme

Le gouvernement algérien s’apprête à ouvrir des centres de formation professionnelle pour les jeunes qui on été affectés, d’une façon ou d’une autre, par le terrorisme. Une décision qui satisfait les ONG.

Au programme, quelque quatre-vingts spécialisations en artisanat et dans d'autres secteurs sélectionnés par une commission nationale de spécialistes de l'éducation.

Cette commission s'est penchée sur les cas des victimes en âge scolaire durant la crise des années 1990, dont beaucoup s'étaient vus contraints d'abandonner l'école.

Il est prévu la création de trois cents centres de formation dans les régions les plus reculées du pays, où résident nombre des jeunes concernés. Afin de laisser à ces jeunes suffisamment de temps pour s'inscrire, le ministère a reporté la date de début des cours au 25 octobre.

La liste des candidats a été divisée en trois catégories : la première concerne les victimes ayant quitté l'école élémentaire, la deuxième celles qui ont dû arrêter au niveau du secondaire, et la troisième, qui représente près de 2,5 pour cent du total, concerne les enfants qui n'ont jamais fréquenté l'école. Un programme spécial sera mis en place à leur intention, en collaboration avec l'Office National de l'Alphabétisation.

Selon le Ministre de la Formation Professionnelle Elhadi Khaldi, le programme est le résultat de l’attention que porte le président Abdelaziz Bouteflika au sort des enfants privés d'enseignement pendant les années de crise.

Reste à déterminer le nombre exact de victimes du terrorisme, qui reste encore inconnu. Le gouvernement a commandé un recensement aux walis.

L’initiative est appréciée par les associations, lesquelles n’en constatent pas moins qu’elle arrive un peu tard. "Certains d'entre eux (les jeunes) ont aujourd'hui la trentaine et n'ont jamais eu un emploi, n'ont jamais reçu aucune formation pour les aider à entrer sur le marché du travail.", constate Fatma Zohra Flessi, secrétaire générale de l'Organisation Nationale des Victimes du Terrorisme.

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