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Les enseignants algériens en grève de la faim suspendent leur mouvement

Les 55 enseignants en grève de la faim décident de s’alimenter à l’appel du Conseil national de santé publique. Ils ont décidé de renouveler leur mouvement de grève après le mois du Ramadhan. Cette décision est intervenue suite à une dernière réunion des grévistes au siège du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), à Alger.

Leur état de santé s’est considérablement dégradé, avec des pertes de poids jusqu’à 47 kg pour certains d’entre eux. Le dernier rapport dressé par le président du Conseil national de santé publique était particulièrement alarmant, attirant l’attention sur les risques élevés de mort dans la dizaine de jours pour les plus affectés. 

«On demeure choqué par le mépris du ministère de l’Education nationale qui n’a même pas envoyé une équipe médicale pour s’enquérir de la santé de nos grévistes», a déclaré Meriem Maârouf, porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels.

«Le ministère de tutelle nous a promis de nous payer avant le mois de Ramadhan. Nous sommes à la dernière semaine du mois d’août et nous n’avons rien reçu», a ajouté, de son côté, un enseignant gréviste.

Le ministre de l’Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid, maintien quant à lui sa position. Il continue à exiger le passage par les épreuves d'un concours à des enseignants qui exercent pourtant sous contrat depuis plusieurs années.

De leur côté, syndicalistes et contractuels contestent la validité de ces concours dont les commissions sont exclusivement composées de représentants de l’administration.

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